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Face à la montée des prix à la pompe, de nombreux Français tentent de trouver des moyens efficaces pour payer l’essence moins cher. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il ne s’agit pas toujours d’une chose facile.
L’astuce pour économiser sur l’essence
Certains automobilistes ont mis en place des astuces pour faire des économies d’essence. Conduire plus souplement, entretenir son véhicule ou limiter l’usage de la climatisation permettent d’éviter de payer le prix fort.
Il existe pourtant une solution très efficace que beaucoup continuent d’ignorer. Il s’agit de réduire sa vitesse sur autoroute. Cette méthode ne demande aucun investissement, ne nécessite aucun équipement particulier et repose juste sur une décision consciente de lever le pied.
En ralentissant sur les voies rapides, il est possible de réaliser jusqu’à 25 % d’économies d’essence selon certaines études. Cela signifie concrètement que, pour un trajet long, les économies peuvent atteindre plusieurs euros, voire davantage en cas de trajets fréquents ou quotidiens.
Nos confrères de Linternaute ont révélé que, par exemple, sur un trajet entre Lyon et Marseille, une voiture comme une Clio V essence pourrait permettre à son conducteur d’économiser environ 10 euros de carburant s’il choisit de rouler à 110 km/h au lieu des 130 km/h autorisés.
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Une simple baisse de 20 km/h sur autoroute se traduit par une réduction de la consommation d’essence. Ce gain varie selon les modèles de voitures, les conditions de circulation et le style de conduite. En revanche, les chiffres restent très convaincants.
Un gain d’argent, mais une perte de temps
Il faut aussi prendre en compte l’aspect environnemental. Moins de vitesse, c’est aussi moins de rejets de CO2. Sur autoroute, l’aérodynamisme joue un rôle important. Avec une vitesse élevée, la résistance de l’air augmente de manière exponentielle.
Cela signifie que le moteur doit fournir plus d’énergie pour maintenir l’allure. Une réduction de vitesse de 130 à 110 km/h peut ainsi entraîner une baisse des émissions de dioxyde de carbone d’environ 25 %.
C’est en tout cas ce que montrent des tests menés par plusieurs organismes, dont le Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement (Cerema). Cette solution pour économiser de l’essence se montre très efficace.
En revanche, elle a un coût en temps. Sur une distance de 500 kilomètres, la réduction de la vitesse augmente la durée du trajet d’environ 40 à 45 minutes. C’est donc un compromis entre gain économique, impact écologique et gestion du temps que chacun peut évaluer selon ses priorités.
Un moyen d’encourager les automobilistes
Pour certains, quelques dizaines de minutes de plus ne pèsent pas lourd face à une économie d’essence non négligeable. Pour d’autres, ce choix peut se montrer plus difficile selon les contraintes horaires.
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Le débat autour de cette pratique est d’ailleurs revenu régulièrement dans l’espace public. Des instances comme la Convention Citoyenne pour le Climat ont suggéré une baisse généralisée de la limitation de vitesse sur les autoroutes, une idée finalement écartée par l’exécutif.
Le gouvernement a préféré la pédagogie à la contrainte. Il mise sur la sensibilisation des conducteurs plutôt que sur des mesures obligatoires. Sur certaines portions d’autoroute, des panneaux ont vu le jour. Ils encouragent les automobilistes à rouler à 110 km/h volontairement.
C’est donc une méthode qui repose sur une décision individuelle. En revanche, à l’échelle collective, elle peut avoir un impact significatif sur la consommation nationale d’essence et les émissions de gaz à effet de serre.
Crédit photo © DivertissonsNous
