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Face au réchauffement climatique, le gouvernement a décidé de mettre les bouchées doubles. À partir de janvier 2024, certains modèles de voiture ne pourront plus circuler sous peine de payer une amende.
Les voitures soumises aux vignettes Crit’Air
Depuis plusieurs années, le gouvernement exige des vignettes Crit’Air aux automobilistes. Ces autocollants sont payants et obligatoires dans les grandes villes, pour gérer la circulation et réduire la pollution de l’air atmosphérique.
Elles permettent de classifier les véhicules selon leur niveau de pollution. Ce petit papier se veut ainsi apposé sur le pare-brise des véhicules dans les agglomérations.
« Les véhicules les plus propres, comme les voitures électriques, sont identifiés par une vignette de couleur verte, alors que les véhicules plus polluants reçoivent des vignettes de couleur jaune, orange ou même rouge », précisent nos confrères de CNews.fr.
Et d’ajouter : « La vignette Crit’Air est obligatoire durant toute l’année dans les Zones à Faibles Émissions Mobilité (ZFE-m). Et pour circuler dès lors qu’un dispositif de circulation différenciée est instauré dans un département ». Lorsqu’un pic de pollution est annoncé, vous devez l’apposer.
Parmi les villes où la vignette se veut désormais une obligation, on peut citer Paris, Grenoble. Lyon, Rouen, Reims, Nice, Toulouse. Saint-Étienne, Montpellier. Mais aussi Marseille ou encore Strasbourg.
La ville de Paris refuse à présent d’accueillir dans sa ville les voitures Crit’Air 4 et 5 du lundi au vendredi de 8 h à 20 h, sauf pendant les jours fériés. D’ailleurs, sachez qu’il existe six vignettes Crit’Air qui différencient les véhicules selon leur niveau de pollution.
Des différences selon les modèles
Ces différentes catégories permettent ainsi de laisser les véhicules les moins polluants circuler dans les collectivités qui ont mis en place une ZFE-m. Si elle se dit obligatoire dans les villes citées ci-dessus, c’est à l’automobiliste de faire la demande de la vignette.
Tous les véhicules à moteur se disent concernés par le certificat Crit’Air. Cependant, certaines voitures s’en voient exemptées, telles que les véhicules d’urgence, de collection, les engins agricoles ou encore de chantier.
Les véhicules se veulent ainsi classés en six catégories en fonction de leur motorisation et de leur âge. Les deux premières vignettes ne sont pas accessibles aux véhicules diesel.
La pastille verte Crit’Air désigne un véhicule avec aucune émission moteur. Cela concerne les véhicules dits électriques et hydrogènes. La pastille violette Crit’Air 1 se dit réservée à un véhicule essence ou hybride qui se veulent immatriculés à partir du 1ᵉʳ janvier 2011.
La pastille jaune Crit’Air 2 s’adresse, quant à elle, à un véhicule essence ou autre (hybride) de norme Euro4 immatriculé entre 2006 et 2010. Ensuite, la pastille orange Crit’Air 3 se dit destinée à un véhicule essence ou autre respectant les normes Euro2 et Euro3 commercialisé entre 1997 et 2005.
La pastille marron Crit’Air 4 identifie un véhicule diesel commercialisé entre 2001 et 2005 respectant les normes Euro3. Enfin, la pastille grise Crit’Air 5 désigne les véhicules diesel commercialisés entre 1997 et 2000 normes Euro2.
Ces voitures ne peuvent plus circuler sous peine d’une amende
Pour lutter contre la pollution, Emmanuel Macron a décidé de renforcer l’autorisation de la circulation des véhicules en France. Si la vignette Crit’Air s’applique dans les grandes agglomérations, cela va être amené à changer.
Désormais, les agglomérations de plus de 150 000 habitants vont devoir l’exiger. Si les municipalités durcissent les règles, c’est pour empêcher la circulation des voitures les plus polluantes.
Le but se veut simple : observer une amélioration de la qualité de l’air dans les villes. Et si les conducteurs de voitures trop anciennes refusent de suivre les règles, ils doivent s’attendre à payer une amende de 68 euros.
Cette dernière pourra passer à 450 euros en cas de récidive. À compter de cet été, Paris devait interdire la circulation à la vignette Crit’Air 3. D’ici à 2030, Paris souhaite accepter uniquement des véhicules propres. D’autres villes appliqueront également cette règle.