Cette aide financière que peu d’étudiants réclament alors qu’ils y ont droit

En France, les étudiants ont droit à de nombreuses aides. Mais beaucoup oublie de réclamer cette aide financière pourtant importante !

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En ces temps de crise, les étudiants au petit budget ont du mal à finir les fins de mois. Pourtant, il y a une aide financière dont beaucoup peuvent bénéficier. Voici ce qu’il faut savoir.

Cette aide financière oubliée

La France compte des milliers d’étudiants. En effet, de nombreux jeunes choisissent la France pour les différents parcours et opportunités qu’elle leur offre.

Cependant, pour de nombreux jeunes, études supérieures rime avec précarité. Des dizaines de milliers d’étudiants ont du mal à faire face aux dépenses du quotidien.

En effet, beaucoup ne disposent pas de moyens financiers suffisants pour avoir un niveau de vie correct. Ils sont nombreux à avouer sauter des repas par manque de moyen.

Pour les soutenir, le gouvernement a mis en place un certain nombre d’aides financières. Celles-ci leur permettent de faire face aux dépenses liées au logement. Comme le paiement du loyer, avec l’Allocation personnalisée au logement.

En ce qui concerne les repas, il y a encore très peu d’aides à ce niveau-là. Certains étudiants se tournent alors vers les associations ou les Restos du cœur pour se nourrir.

En ces temps de crise, les étudiants choisissent ainsi de faire l’impasse sur les loisirs. Pourtant, cela est important pour un jeune d’être épanoui dans sa vie.

Tous les ans, plus d’1,2 million d’étudiants se retrouvent obligés de trouver un job à côté pour faire entrer un peu d’argent. C’est près de 40 % des jeunes.

Il existe tout de même une aide financière qu’ils peuvent demander pour arrondir les fins de mois. Il s’agit de la prime d’activité.

Comment bénéficier de la prime d’activité ?

De nombreux jeunes sont obligés de travailler à côté de leurs études pour financer leurs dépenses du quotidien. Ils sont nombreux à faire du baby-sitting par exemple. Ou encore travailler en tant que serveur dans un café ou un restaurant.

En moyenne, les étudiants travaillent un peu plus de 10 heures par semaine. Un rythme qui peut devenir intense avec les cours et la préparation des examens.

Tous les mois, ils arrivent tout de même à décrocher 400 euros de plus en moyenne. Ce qui n’est pas toujours suffisant pour subvenir à leurs besoins.

Mais certains ont droit à cette aide financière qu’ils oublient parfois de réclamer. Il s’agit de la prime d’activité.

Cette aide financière est versée aux travailleurs les plus modestes comme un complément de salaire. En moyenne, les bénéficiaires peuvent toucher entre 150 et 200 euros de plus tous les mois.

Cependant, si beaucoup d’étudiants ne réclament pas cette aide financière, c’est parce qu’ils n’y ont pas droit. En effet, il vaut avoir un revenu mensuel de 78 % du Smic pour en bénéficier. Soit 1091 euros depuis le 1ᵉʳ janvier dernier.

Mais ce seuil minimum de rémunération pourrait baisser. En effet, il pourrait atteindre le 65 % du Smic, soit 909,15 euros net par mois.

C’est Stéphane Viry, député Les Républicains qui a fait cette proposition. Dans quelques semaines, l’Assemblée nationale va étudier ce texte.

« Il est essentiel que la Nation reconnaisse les efforts accomplis par ces étudiants qui trouvent la force de travailler tout en poursuivant leurs études » précise Stéphane Viry. Mais ce nouveau seuil sera-t-il suffisant pour que les étudiants puissent bénéficier de cette aide sociale ?

Pas si sûr. En effet, la majorité des étudiants qui ont un job touchent moins de 1000 euros par mois. Près de 40 % d’entre eux ont à peine 500 euros par mois.

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