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Les radars se verront renforcés en 2024. D’ailleurs, l’un d’eux sera particulièrement coriace puisqu’il pourra vous faire débourser la somme de 135 euros en cas d’excès de vitesse.
Des radars bien présents
Rien qu’en 2022, de nombreux radars ont été ajoutés sur les routes. Pour rappel, le premier d’entre eux a été implanté à Blois, dans l’Essonne, le 27 octobre 2003.
Depuis, leur nombre n’a eu de cesse de grimper. Et leur technologie s’est donc développée, leur efficacité sur l’accidentologie a été démontrée.
Vingt ans plus tard, le gouvernement n’a pas lésiné sur les moyens, puisqu’il a continué de développer ces appareils dans toute la France. Le but étant de contrôler les excès de vitesse.
Ainsi, le nombre de radars va franchir alors pour la première fois la barre des 5600. Un chiffre historique, annoncé par le média spécialisé radars-auto en milieu d’année.
Ainsi, on apprend que le gouvernement va positionner 200 nouveaux radars « classiques ».En revanche, à la fin de l’année 2023, il ne restera plus que 600 unités, soit 200 de moins par rapport à 2022.
Des contrôles de plus en plus fréquents
En France, les excès de vitesse en ville ou sur autoroute sont de plus en plus nombreux. C’est la raison pour laquelle les radars ont fait l’objet d’un renforcement sur tout le territoire.
Ainsi, de nouveaux radars ont fait l’objet d’une installation. Cette année, la Sécurité routière poursuit la modernisation de son parc avec de nouveaux radars pour flasher les excès de vitesse.
Le radar fixe double-face va donc s’implanter de plus en plus. Déployé sur le territoire depuis 2019, il est capable de flasher l’avant, mais aussi l’arrière des véhicules.
Cela permet donc d’identifier les deux-roues et leur unique plaque à l’arrière. Selon le média radars-auto.com, ils seront au nombre de 700 d’ici à la fin de l’année.
Ces derniers sont ainsi capables « de différencier les catégories de véhicules. Et notamment les poids lourds, des véhicules légers pour contrôler les limitations de vitesse spécifiques.
Le radar autonome, mis en service depuis 2015, commence aussi à devenir monnaie courante sur tout le territoire. Particulièrement dans les zones sur lesquelles il y a des travaux.
Un nouveau radar qui va vous coûter cher
Depuis peu, un nouveau panneau a fait son apparition : un losange sur fond bleu, qui correspond à une voie réservée au covoiturage. Si vous conduisez seul dans cette voie avec votre voiture thermique ou même hybride vous êtes donc hors-la-loi.
Jusque-là, seules des caméras classiques pouvaient constater les infractions. Mais, dès janvier, deux radars thermiques de nouvelle génération se verront ainsi expérimentés à Lyon, sur les axes M6 et M7.
Et ce, dans les deux sens de circulation (autour du tunnel de Fourvière). La caméra infrarouge pourra donc détecter le nombre de personnes dans chaque véhicule circulant sur la voie de covoiturage.
Si elle n’en repère qu’une alors le radar prendra une photo de la plaque d’immatriculation. Après vérifications, effectuées par la police municipale de Lyon, selon une information révélée par Le Figaro, une contravention pourra se voir envoyée aux fraudeurs.
Et la note se voudra très salée puisque le Code de la route prévoit en effet une amende de 135 euros. Elle se verra réduite à 90 euros en cas de paiement dans les 15 jours.
Ces nouveaux radars automatiques se veulent ainsi amenés à se déployer assez rapidement dans les grandes villes. C’est le cas de Lille, Strasbourg et prochainement Paris avec les voies réservées sur le périphérique pour les Jeux Olympiques.