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La fin de l’inflation, ce n’est pas pour demain. Selon, Michel-Edouard Leclerc, les prix en magasin vont rester très hauts encore en 2024. Une annonce qui ne fait forcément pas l’affaire des consommateurs…
Un Noël placé sous le signe de l’inflation ?
Les fêtes de fin d’année seront-elles impactées aussi par l’inflation ? À n’en pas douter, la fin de la vie chère ne sera pas pour décembre 2023. Les acteurs de la grande distribution, comme Leclerc, s’accordent en effet sur le fait que les prix vont rester élevés en supermarché.
Pour autant, chaque enseigne compte faire des efforts pour alléger la facture des courses des consommateurs. Le menu de réveillon devrait en effet tout de même comporter quelques mets délicieux si l’on en croit certains magasins.
Auchan par exemple promet des promotions coup de poing. « Les consommateurs pourront s’attendre à des offres à -50″% pour deux produits. L’an passé, nous étions plutôt sur du -40″% », affirme la responsable des achats de l’enseigne.
Même son de cloche chez Système U qui a ainsi choisi de s’approvisionner auprès des petits producteurs pour ses champagnes. « Ils ont des prix plus raisonnables que les grandes maisons », assure la marque.
Chez Lidl aussi, on compte mettre les petits plats dans les grands. Exit la hausse des prix, le discounter va offrir à ses clients des produits de qualité à des prix très compétitifs. La marque n’attend d’ailleurs même pas Noël pour commencer à aligner les bons plans.
Comme ce calendrier de l’avent à 20 euros rempli de produits de beauté. Chaque jour, Lidl vous proposera ainsi de découvrir une surprise qui devrait surtout faire plaisir aux fans de produits de beauté.
Chez Leclerc aussi, Noël devrait être placé sous le signe des efforts consentis pour les consommateurs. L’enseigne de Michel-Edouard Leclerc va proposer des noix de Saint-Jacques à moins de 8 euros les 300 g. Ou encore du Crémant d’Alsace à moins de 6 euros.
Michel-Edouard Leclerc annonce une année 2024 difficile
Mais le patron de la célèbre enseigne n’est cependant pas tout à fait optimiste sur la suite des évènements. En effet, il ne cache pas que les négociations avec les fournisseurs sont de plus en plus tendues.
Ces derniers ont en effet tendance à augmenter leurs prix, car les coûts de production flambent aussi. Voilà pourquoi Michel-Edouard Leclerc a récemment fait une annonce choc sur BFM Business.
Au mois d’octobre dernier, il a annoncé qu’il « n’y aura pas de baisses de prix en 2024 ». L’homme d’affaires épingle à ce titre le manque de réactivité du gouvernement.
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« C’est évident qu’il aurait fallu, dès le printemps, que les pouvoirs publics nous fassent signer une charte. Et ce, pour créer le cadre juridique pour négocier. Et ainsi faire profiter aux consommateurs des premières baisses de cours sur les marchés mondiaux », argue le patron des centres Leclerc.
Ce dernier regrette que beaucoup de temps a été perdu.« Aujourd’hui, on va anticiper les négociations d’un mois et négocier dans un temps très court », affirme-t-il.
Il faudra donc s’attendre selon lui à des prix toujours aussi haut en 2024 en supermarché. « Tout le monde a des hausses de coûts à faire valoir. Les premières conditions générales de vente qu’on nous propose pour 2024 sont en hausse », regrette Michel-Edouard Leclerc.
« Les industriels viennent aux négociations commerciales avec des demandes de très fortes hausses. Allant de 5 à 25 % », avoue l’homme d’affaires. Des nouvelles peu réjouissantes donc pour les ménages et les petits budgets.