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Ceux qui pensaient voir la situation s’améliorer vont être déçus. Selon Michel-Edouard Leclerc, l’inflation alimentaire va continuer sa course cet hiver. Une très mauvaise nouvelle pour les budgets serrés.
Des produits de grande consommation toujours aussi chers
Les temps sont durs. Voilà plusieurs mois maintenant que l’inflation fait rage et fait augmenter le prix de tout. Alimentation, factures d’énergie, essence à la pompe… Les consommateurs n’en voient pas le bout. Et les derniers propos du patrons des supermarchés Leclerc ne vont pas vous plaire.
Et mauvaise nouvelle, cela risque de continuer encore un moment. Les experts économistes estiment que sur l’année 2023, l’inflation devrait atteindre 5,8 %. Puis 2,6 % en 2024. Le recul est moins rapide qu’initialement prévu.
Cependant, la Banque de France estime que la situation s’améliore. « C’est sans commune mesure avec les tensions du rebond post-Covid et du début de la guerre en Ukraine », annonce celle-ci.
Pourtant, pour les Français qui font tous les jours leurs courses, le compte n’y est pas. Les produits de grande consommation restent chers. Et ce, malgré la mise en place de paniers anti-inflation dès le début de cette année.
Un constat que fait aussi Michel-Edouard Leclerc. Le patron des magasins Leclerc n’est pas vraiment optimiste quant à l’évolution de la situation dans les semaines à venir.
Si le gouvernement avait annoncé un recul de l’inflation alimentaire d’ici à l’hiver, Michel-Edouard Leclerc, lui, ne l’entend pas de cette oreille. Dans un récent entretien avec la célèbre journaliste Apolline de Malherbe sur RMC, ce dernier a parlé sans filtre.
À ses yeux, l’évolution économique ne devrait pas s’améliorer d’ici à la fin de l’année. Interrogé au sujet des prix des jouets et des chocolats de Noël, le patron de Leclerc a annoncé la mauvaise nouvelle.
« Certes, l’inflation a ralenti, mais elle n’a pas dégringolé, assurément. Toutes les promesses de baisse radicale des prix, que ce soit par les politiques, les journalistes ou les économistes, sont vouées à l’échec. Soyons honnêtes, elles ne se concrétiseront pas », a fait savoir l’homme d’affaires.
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Michel-Edouard Leclerc reste pessimiste quant à la situation
Quant à savoir si l’on peut espérer un « retour aux prix d’antan », là aussi Michel-Edouard Leclerc est pessimiste. « Non, comme on le dit dans ma contrée, ce qui est fait est fait. Ce n’est pas réversible. […] Je ne peux pas prédire pour les produits saisonniers du printemps prochain. Mais pour les produits transformés, y compris les chocolats, les industriels persisteront dans cette voie. Les demandes des fabricants, leurs conditions générales de vente sont toutes à la hausse ».
Selon Michel-Edouard Leclerc, si les prix restent chers dans les supermarchés, c’est à cause des conditions imposées par les industriels. Beaucoup profitent de la crise pour manquer de transparence. Quand ces derniers n’exigent pas carrément la shrinkflation.
« Mon objectif est de ramener l’inflation alimentaire (actuellement de 15-16 % en France) à hauteur de l’inflation moyenne », annonce Michel-Edouard Leclerc. « Il est crucial de ramener l’inflation alimentaire à 4-5 %. Il faut tout d’abord ordonner des industriels la transparence dans leurs conditions d’achat. Qu’ils nous révèlent leurs factures, alors que la loi leur permet de les dissimuler ».
C’est donc un fait, le prix des achats alimentaires ne baisseront pas pour les fêtes de fin d’année selon le patron des supermarchés Leclerc. Pour faire des économies, il faudra donc ruser. Restez par exemple attentif aux promotions dans vos magasins.
Ou bien, répartissez vos achats et commencez dès maintenant à faire des stocks. La surgélation est pour cela un bon moyen de conserver longtemps vos aliments. Elle permet d’étaler les dépenses et de ne pas avoir à tout acheter d’un coup au dernier moment. –