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La Caisse d’allocations familiales fait tout son possible pour venir à bout des fraudes. Les experts de la CAF ont d’ailleurs perçu l’arnaque d’une bénéficiaire des aides grâce à ses publications Facebook.
Elle fraude à la CAF
C’est une histoire qui a fait beaucoup de bruit. Une femme âgée de 50 ans vivant dans les Alpes-de-Haute-Provence a fini par se retrouver dans une situation très compliquée. Et pour cause, la CAF a remarqué qu’elle avait fraudé.
Chaque mois, la bénéficiaire des aides de la CAF a déclaré qu’elle était mère célibataire isolée. Pourtant, ses publications Facebook ont prouvé le contraire. En effet, la principale intéressée partageait sa vie avec une personne.
Et cela n’a pas échappé aux experts. Grâce aux réseaux sociaux, la Caisse des allocations familiales a remarqué que la mère de famille partageait sa vie avec son compagnon. Elle a partagé posts qui ont prouvé qu’elle était bel et bien en couple.
Une fraude à la CAF qui n’est donc pas passée inaperçue. Les agents ont remarqué qu’elle ne vivait pas seule mais qu’elle n’avait jamais déclaré la présence d’un compagnon dans sa vie.
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L’organisme d’aides a d’ailleurs récupéré plusieurs photos du compte Facebook de la bénéficiaire afin d’avoir des preuves. Les experts ont d’ailleurs rapporté que le couple avait bénéficié de 25 000 euros d’aides avec leurs fausses déclarations.
Une sanction immédiate
Entre 2014 et 2018, la mère de famille et son compagnon ont touché plus de 25 122 euros de la part de la CAF. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que l’organisme n’a pas du tout eu l’intention de se laisser faire.
Face à cette nouvelle fraude, la Caisse d’allocations familiales a mené cette affaire en justice. Elle demande ainsi le remboursement de la totalité de la somme perçue par le couple après leurs fausses déclarations.
La quinquagénaire a d’ailleurs reconnu les faits face aux enquêteurs. De son côté, son compagnon est accusé de complicité dans cette fraude à la CAF. Pour se défendre, ils ont mis en avant leur situation très précaire.
La justice a alors exigé le remboursement des sommes perçues. Mais ce n’est pas tout. La femme a écopé d’une amende de 1 500 euros pour fausses déclarations. Son mari doit aussi payer une amende d’un même montant pour recel de délit.
Chaque année, des centaines de contrôleurs assermentés de la CAF vérifient toutes les informations données par les bénéficiaires afin de déterminer la moindre fraude. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que les réseaux sociaux sont très utilisés.
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« Le contrôle a abouti à la constatation d’une vie maritale »
Dans une interview accordée à BFM Tech, la Caisse d’allocations familiales a précisé : « Les contrôles diligentés par la Branche famille visent à confirmer ou à infirmer les informations communiquées par l’allocataire lors de sa demande de droit ».
L’organisme a aussi précisé : « En ce qui concerne la condamnation du mois de juin, l’allocataire a subi un contrôle après une déclaration de grossesse avec le même père de son premier enfant« .
« Et ce, alors que la CAF la considérait comme isolée, c’est-à-dire vivant seule. Le contrôle a abouti à la constatation d’une vie maritale », a indiqué l’organisme d’aides.
Avant de préciser : « En l’occurrence, la consultation des réseaux sociaux a confirmé une situation déjà largement démontrée par le contrôle. Il n’y a aucun stratagème, ni volonté de tromper l’allocataire ».
La CAF a aussi rappelé à BFM Tech : « À la suite de la rédaction du rapport de contrôle, les faits se discutent avec l’allocataire. Elle a la possibilité de présenter ses arguments prévus ».