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Céder le passage quand il le faut est l’un des concepts de base pour chaque automobiliste et constitue un sujet extrêmement important, non seulement pour réussir les examens mais surtout pour éviter d’avoir des accidents et / ou d’écoper d’une amende. En théorie, chaque automobiliste devrait connaître par cœur le Code de la route.
Toutefois, cela vaut la peine de rafraîchir vos connaissances de temps en temps. Il est d’ailleurs une priorité qui échappe à de nombreux conducteurs. Pourtant, en cas de non-respect, l’amende est de 135 euros !
Comment les automobilistes doivent-ils se comporter sur la route face à des véhicules d’intervention urgente ?
Rien de plus qu’une sirène et des feux clignotants d’une ambulance pour indiquer clairement à des automobilistes qu’il y a une urgence !
Certes, ces services tels que les premiers secours, les forces de l’ordre ou les pompiers sont des professionnels capables de gérer au mieux les situations urgentes voire dangereuse.
Cependant, pour garantir une efficacité maximale, les véhicules d’urgence doivent agir rapidement, faisant ainsi face à un obstacle important : la circulation des automobilistes, surtout dans les grandes villes.
Les automobilistes, motocyclistes, cyclistes et même les piétons doivent assumer la responsabilité de faciliter la fluidité de la circulation et le passage des véhicules d’urgence si les feux clignotent et les signaux acoustiques sont actifs.
Ce sont en fait les signes que l’urgence à laquelle ils sont confrontés est grave.
En effet, le Code de la route considère que certaines catégories de véhicules d’intérêt général sont prioritaires lorsqu’ils circulent dans le cadre de leurs missions missions.
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Ainsi, il est possible de distinguer deux types de véhicules d’intérêt général : les véhicules d’intérêt général prioritaires et les véhicules d’intérêt général qui bénéficient de facilités de passage.
D’ailleurs, bien connaître ces véhicules et leurs fonctions est crucial pour les candidats à l’examen du Code de la route en 2024.
Comment reconnaître un véhicule prioritaire ?
Les véhicules prioritaires sont des véhicules d’intérêt général en intervention. Les automobilistes sur la route les reconnaissent aisément par leur gyrophare bleu qui tourne et leur avertisseur à deux tons.
Ces véhicules peuvent appartenir :
– à la police municipale ou nationale
– à la gendarmerie
– aux douanes
– aux pompiers
– au SMUR et au SAMU
Aussi, il peut s’agir d’ambulances privées, à condition qu’elles interviennent durant une garde départementale, à la demande du SAMU. Mais aussi de véhicules de transport de détenus, ou encore de véhicules que la gendarmerie ou la police escorte.
À noter que certains véhicules d’intérêt général ne sont pas prioritaires. Pourtant, ils interviennent parfois dans des situations de relative urgence. Les automobilistes les reconnaissent par leur gyrophare bleu et leur avertisseur sonore à trois tons.
Il s’agit par exemple des ambulances, des véhicules d’intervention d’électricité, de Gaz secours, des engins de service hivernal, de la Banque de France et des associations médicales.
Chaque automobiliste doit savoir que le Code de la route n’accorde à ces véhicules non-prioritaires que des facilités de passage. Ils ne sont donc pas prioritaires dans une intersection.
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Aucun automobiliste ne fera l’objet d’une sanction s’il ne leur cède pas la priorité. Mais, certes, il est normal de les laisser passer.
Enfin, à noter que sauf s’ils escortent un automobiliste, les véhicules diplomatiques, ministériels ou présidentiels ne sont jamais prioritaires !
Quel est le risque pour un automobiliste d’obstruer le passage à un véhicule prioritaire ?
Quiconque entrave un véhicule de secours encourt automatiquement une amende.
L’article R415-12 du Code de la route prévoit qu’ « en toutes circonstances, tout conducteur est tenu de céder le passage aux véhicules d’intérêt général prioritaires annonçant leur approche par l’emploi des avertisseurs spéciaux prévus pour leur catégorie ».
Les automobilistes doivent donc faciliter le passage des véhicules prioritaires. À noter qu’un refus de priorité peut entraîner une contravention de 4ᵉ classe, impliquant :
– une amende de 90€ (si elle est minorée)
– amende de 135 € (si elle est forfaitaire)
– une amende de 375 € (si elle est majorée)
– une perte de 4 points sur le permis de conduire de l’automobiliste
Dans les cas les plus graves, les forces de l’ordre peuvent même prononcer une suspension du permis de conduire pour une durée de 3 ans.