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Les allocations-chômage connaîtront une hausse de 1,2 % le 1ᵉʳ juillet prochain. Cette hausse « concernerait environ 2 millions de demandeurs d’emploi indemnisés » sur environ 2,7 millions au total, selon l’Unédic. En effet, c’est ce que le conseil d’administration de l’Unédic, l’institution chargée de gérer les allocations-chômage, ce jeudi 27 juin.
Quel sera le montant des allocations-chômage au 1ᵉʳ juillet 2024 ?
Les chômeurs verront donc le montant de leurs allocations-chômage grimper de 1,2 % le 1ᵉʳ juillet.
Une décision qui a été prise lors d’un conseil d’administration de l’Unédic. Des représentants des salariés et des employeurs composaient alors ce conseil. Ces derniers ont alors voté « à la majorité des suffrages exprimés », selon l’Unedic.
Une fois par an, les partenaires sociaux peuvent, en effet, décider de revaloriser les allocations-chômage, avec effet au 1ᵉʳ juillet de l’année en question.
L’Unédic a alors fait savoir « tient compte à la fois du contexte économique et de l’équilibre financier du régime d’assurance chômage ». Rappelant alors que cette hausse des allocations-chômage « intervient après deux autres en 2023. (+1,9 % au 1ᵉʳ avril, puis +1,9 % au 1ᵉʳ juillet) ».
Ce qui correspond donc à une hausse annuelle, pour ces cinq dernières années, 1,68 %, en moyenne.
« Pour 2024, le montant de la hausse s’élèverait à 150 millions d’euros pour le régime d’assurance chômage. Et, pour 2025, à 210 millions d’euros », a alors précisé l’Unédic, dans son communiqué.
Un allocataire qui n’a pas travaillé dans le mois et qui bénéficie de l’allocation minimale verra son allocation-chômage grimper de 979,29 euros bruts à 991,07 euros bruts, selon l’exemple de l’Unédic. Ce qui correspond donc à un montant journalier de 31,97 (x 31 jours).
Une hausse d’une extrême faiblesse, selon la CGT
De son côté, la CGT, a dénoncé dans un communiqué « l’extrême faiblesse de cette revalorisation » des allocations-chômage. Et l’organisation syndicale d’ajouter que « Quand toutes les organisations syndicales ont exigé de tenir compte de l’inflation, le patronat a bloqué sa position à une augmentation de 1,2 % ».
« À quelques jours des législatives, le gouvernement comme le patronat continuent de cibler les allocataires de l’assurance chômage », s’est alors insurgée la CGT.
Ainsi, alors que « l’extrême droite prospère sur la désespérance sociale », la CGT a dénoncé des positions « d’une gravité sans nom »… Et une « obstination criminelle du patronat et du gouvernement ».
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Le syndicat a d’ailleurs rappelé que l’exécutif est sur le point de publier le décret mettant en application la nouvelle réforme controversée de l’assurance chômage. Cette réforme devrait prendre effet à à dater du 1ᵉʳ décembre.
« Un décret sera pris d’ici au 1ᵉʳ juillet pour cette réforme. Qui reste sur des paramètres qui sont ceux qui avaient été mis en place lors de la réforme de 2019. Et qui surtout s’accompagnent d’un meilleur accompagnement des chômeurs vers le retour à l’emploi », a alors affirmé le premier ministre; Gabriel Attal, sur France Inter.
Selon ce texte, en cours d’examen par le Conseil d’État, la durée de versement des allocations-chômage réduira. Elle baissera à 15 mois pour les chômeurs de moins de 57 ans, contre 18 mois pour les moins de 53 ans aujourd’hui.
Une chose est sure, tous les syndicats sont vent debout contre cette réforme de l’assurance-chômage. En effet, ils craignent une précarisation importante des chômeurs. Et surtout parmi les jeunes et les seniors.
A contrario, les organisations patronales sont, elles, favorables à la réforme.