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Tous les mois, de nombreuses personnes bénéficient le RSA. Si les conditions pour percevoir l’aide se durcissent, elle est tout de même accessible à près de deux millions de Français. En revanche, certains n’hésitent pas à frauder.
La fraude au RSA
Pour toucher le RSA, il y a plusieurs conditions à respecter. En effet, tout le monde ne peut pas prétendre à cette aide qui s’adresse à celles et ceux qui n’ont pas assez de ressources pour pouvoir vivre décemment.
Mais comme pour toutes les aides, il y a certains abus. En effet, des Français n’hésitent pas à frauder. La fraude au RSA représente 800 millions d’euros d’après le site Aide-sociale.fr. Un montant colossal.
En 2022, la Caisse d’Allocations familiales a tout de même réalisé près de 32 millions de contrôles. Ces derniers ont pu mettre en évidence « 48.692 cas de fraudes individuelles ». Ces prochaines années, les surveillances vont d’ailleurs se multiplier.
Et pour cause, le gouvernement a bien l’intention de mettre un terme à ces fraudes qui coûtent beaucoup à l’État. De son côté, un jeune homme de 25 ans a fait beaucoup parler de lui après avoir tenté d’escroquer la CAF.
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Bénéficiaire du RSA, le principal intéressé avait un train de vie plus que confortable. Les forces de l’ordre ont donc décidé de proposer à un contrôle au sein de son logement. Et les policiers avaient clairement vu juste.
Une découverte inattendue
L’Est Républicain a révélé que le bénéficiaire du RSA avait fraudé alors qu’il avait 37 000 euros cash en sa possession ainsi que des biens d’une très grande valeur. C’est en octobre dernier que le jugement est tombé.
Le tribunal de Besançon a décidé de le condamner à 3 ans de prison pour fraude. Nos confrères ont précisé : « Le 17 octobre dernier, une perquisition a été menée au domicile du jeune homme ».
Avant d’ajouter : « Un dossier initié par la découverte de son ADN sur un chargeur de pistolet-mitrailleur, en 2021, dans une puissante berline allemande ». Les forces de l’ordre ont alors fait des découvertes très intéressantes.
Au sein de son logement, le jeune homme cachait 37 000 euros en liquide, des substances illicites, des articles de luxe, une Rolex mais aussi du matériel Hi-Fi haut de gamme avec une très grande valeur.
Le bénéficiaire du RSA a alors expliqué que cette somme d’argent venait de son entreprise de location de véhicules. En revanche, la justice ne comprend pas pourquoi il percevait l’aide de la CAF avec un si bon salaire.
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« Si on me le donnait, c’est que j’y avais droit »
Le principal intéressé a expliqué au tribunal : « Je suis jeune, je ne savais pas qu’il fallait déclarer chaque mois à l’Urssaf ». C’est une explication qui n’a pas convaincu la procureure.
Cette dernière a révélé, comme le rapporte l’Est Républicain : « Monsieur Traia, pour quelqu’un qui a développé une phobie administrative, ça ne vous pose pas de problème de toucher le RSA ? ».
« Pour moi, si on me le donnait, c’est que j’y avais droit », a répondu sans filtre le prévenu. Le bénéficiaire du RSA a préféré jouer la carte de l’ignorant face à cette situation surprenante.
Au sujet de son ADN trouvé sur le chargeur d’une arme retrouvée sous une trappe dans le coffre d’un véhicule volé, il a trouvé une explication toute faite. Il a lâché : « J’ai toujours aimé les armes ».
Avant de préciser : « Une fois on m’a proposé d’aller tirer dans le bois de Chailluz, j’ai accepté ». La procureure a révélé que ces dires « pourraient prêter à sourire tant elles sont peu crédibles ». Finalement, il a été condamné à trois ans de prison.