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Les nombreuses aides aux Français versées par la CAF vont continuer d’être versées sur l’année 2024. Cependant, neuf allocations ne seront bientôt plus versés à tout le monde.
Les aides de la CAF en hausse sur l’année
Le gouvernement a récemment confirmé une série d’augmentations de prestations sociales le 1ᵉʳ avril. Et ce, dans le but de faire face à l’augmentation de l’inflation pesant sur les budgets des Français.
Ces augmentations concernent ainsi plusieurs prestations sociales telles que la prime d’activité et les allocations familiales. Elles passeront de 141,99 euros à 148,52 euros par mois pour un couple avec deux enfants gagnant moins de 74 960 euros par an.
De plus, l’Allocation aux Adultes Handicapés (AAH) et le Revenu de Solidarité Active (RSA) de la CAF connaîtront aussi des augmentations. Selon Ouest-France, les bénéficiaires de l’AAH verront une augmentation de 4,6 % en mai.
Cela porte donc le montant maximal versé à une personne seule à plus de 1 000 euros par mois. Contre 971,37 euros actuellement pour un allocataire.
Ces revalorisations concernent aussi l’Allocation d’Éducation de l’Enfant Handicapé (AEEH). Elle passe de 142,70 euros à 149,26 euros pour les bénéficiaires.
Ces augmentations ciblent principalement les personnes de plus de 20 ans. Avec un taux d’incapacité d’au moins 80 % pour l’AAH, et les personnes résidant en France depuis au moins neuf mois pour le RSA.
Des allocations repensées
Les allocations familiales fournies par la Caisse d’Allocations Familiales (CAF) constituent un soutien essentiel pour les jeunes parents. Elles couvrent ainsi divers besoins tels que l’arrivée d’un bébé, la scolarité des enfants, le logement, et bien d’autres encore.
Chaque année, ces prestations sociales se voient réévaluées pour suivre l’inflation. Avec une augmentation générale de 4,6 % à partir du 1ᵉʳ avril 2024 par rapport à l’année précédente.
Cependant, une nouvelle modification, prévue pour l’année prochaine. Et elle pourrait potentiellement priver de nombreux bénéficiaires de ces aides.
En effet, selon un décret publié au Journal officiel le 21 avril 2024, les conditions d’attribution de neuf prestations sociales vont se voir modifiées à partir du 1ᵉʳ janvier 2025. En effet, les règles vont se durcir.
Dorénavant, pour pouvoir bénéficier des prestations familiales et du minimum vieillesse, il sera nécessaire de résider au moins neuf mois par an en France au cours de l’année civile du versement de ces prestations. Contre 6 mois auparavant.
Ces neuf mois de résidence ne doivent pas nécessairement être consécutifs pour être éligible à ces aides. Et aucune condition de nationalité ne se voit requise.
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Des conditions qui se corsent pour avoir le droit aux aides
Mais alors, quelles sont les prestations sociales qui sont touchées par ce changement ? Les nouvelles conditions d’attribution s’appliquent d’abord au minimum vieillesse.
Mais aussi à neuf autres allocations destinées aux familles. Elles comprennent la prestation d’accueil du jeune enfant, les allocations familiales dès le deuxième enfant, le complément familial (pour les familles avec au moins 3 enfants).
L’allocation de logement, l’allocation d’éducation de l’enfant handicapé, l’allocation de soutien familial, celle de rentrée scolaire. Mais aussi l’allocation forfaitaire en cas de décès d’un enfant, et l’allocation journalière de présence parentale se disent concernées.
Il faut noter que certaines aides ne se disent pas impactées par ce nouveau décret. Telles que la protection universelle maladie (Puma), qui assure la prise en charge des frais de santé sans condition de résidence.
Et ce, bien que des conditions précises de résidence sur le territoire français se disent toujours requises. Il faut résider en France pendant au moins trois mois pour ouvrir ses droits, puis au moins six mois par an.