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Des vols aux chambres d’hôtes, des hôtels aux parasols… L’été qui vient de commencer sera certainement encore l’été des hausses de prix. C’est pourquoi aujourd’hui plus que jamais, avant de partir, il serait utile d’établir un budget vacances et de faire des prévisions de dépenses. En cas de manque de liquidités sur votre compte courant, attention au retrait sur le Livret A ou autre livret d’épargne !
Zoom sur les produits d’épargne, pour ne pas regretter d’avoir cassé sur un coup de tête un projet qui vous aurait rapporté beaucoup.
Privilégiez les retraits sur les Livrets d’épargne !
La première vocation de l’argent que vous déposer sur un livret d’épargne est d’avoir de l’épargne disponible à tout moment. Et ce, que ce soit des produits que l’État règlemente (Livret A. Livret Bleu. LDDS. LEP, etc.) ou des livrets bancaires classiques (comptes sur livret).
Outre le LEP, qui rapporte 5 %, ou des offres à taux boosté, qui se limitent à quelques mois, la rémunération des livrets reste relativement proche des 2,3 % d’inflation. Ainsi, les bonifications de vos livrets vous permettent d’abord de ne pas perdre en pouvoir d’achat.
Selon les conseils de MoneyVox, il est donc essentiel de puiser sur les livrets d’épargne en priorité pour se payer des vacances. Mais aussi pour toute autre dépense ponctuelle ou imprévue.
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Vous l’aurez compris, vous n’aurez, en aucun cas, besoin de fermer vos livrets. En effet, vous pouvez conserver un montant minimum (10 euros sur un Livret A. Voire 1,50 euro à La Banque Postale), pour les réalimenter par la suite.
Votre deuxième choix : l’assurance-vie
L’argent que vous épargnez sur une assurance-vie n’est pas bloqué ! Même si vous avez souscrit à cette épargne récemment, vous pouvez, sans problème, effectuer un retrait pour financer vos vacances.
« Mieux vaut en revanche se limiter à un retrait partiel plutôt que de clôturer le contrat, afin de conserver la maturité fiscale de votre assurance-vie. Un rachat partiel entraîne uniquement l’imposition de la part des intérêts compris dans ce retrait », conseille MoneyVox.
Si vous avez souscrit un contrat d’assurance-vie après septembre 2017, l’assureur prélèvera alors automatiquement 12,8 % d’impôt sur le revenu (la flat tax. Ou PFU). Elle sera éventuellement restitué si vous choisissez l’imposition au barème lors de la prochaine déclaration de revenus, en 2024.
S’il s’agit d’un contrat d’assurance-vie antérieur à septembre 2017, votre assureur vous demandera alors de choisir entre le prélèvement forfaitaire libératoire (15 % s’il a moins de 8 ans) et le barème de l’impôt sur le revenu.
Toutefois, si vous retirez de l’argent sur cette épargne que vous détenez depuis plus de 8 ans, vous profitez de l’abattement :
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– exonération d’impôt sur le revenu tant que la part de gains dans votre retrait ne dépasse pas 4. 600 euros (9. 200 euros pour un couple).
Évitez les plans d’épargne : PEL, PEA, etc
Vous détenez un Plan d’épargne logement ? Attention de ne pas le casser ! Vous passerez, en effet, à côté d’une « aubaine potentielle », selon MoneyVox !
Aujourd’hui, ouvrir un PEL n’offre qu’un rendement garanti de 2,25 % bruts… Mais si vous avez ouvert votre plan il y a environ 10 ans, votre PEL vous rapporte 2,5 % bruts !
« Renoncer à ce taux garanti – certes inférieur à l’inflation mais constant d’année en année – serait dommageable pour votre épargne… »
En ce qui concerne le Plan d’épargne en actions (PEA), tout retrait avant 5 ans entraîne une imposition, à hauteur de la flat tax (17,2 % de cotisations sociales + 12,8 % d’impôt sur le revenu. Soit 30 % de fiscalité).
Ainsi, pour un PEA comme pour un compte-titres, l’investissement boursier s’effectue à long terme. Ainsi, il est donc fortement déconseillé de retirer de l’argent sur ce type de produit pour un besoin ponctuel.