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Le gouvernement, qui prévoyait un gel des retraites de base jusqu’au 1ᵉʳ juillet 2025, revient sur sa décision initiale. Il compte, en effet, augmenter toutes les pensions le 1ᵉʳ janvier 2025. Toutefois, selon les profil, la hausse sera bien différente. Voici l’augmentation des retraites donc vous devriez profiter dans quelques semaines à peine.
L’augmentation des retraites de base entrera finalement en vigueur le 1ᵉʳ janvier 2025
Le moins que l’on puisse dire c’est que c’est un revirement qui va sans nul doute apaiser des milliers de retraités qui perçoivent une modeste pension.
L’augmentation des retraites entrera donc finalement en vigueur dès le 1ᵉʳ janvier 2025… Mais seulement de la moitié de l’inflation, avec un second rattrapage pour les plus petites pensions six mois plus tard. C’est ce qu’a annoncé Laurent Wauquiez, président du groupe Droite républicaine (ex-LR) à l’Assemblée, ce lundi 11 novembre sur TF1.
Pour mémoire, pour faire face au déficit public, le gouvernement souhaitait, à l’origine, reporter de six mois l’augmentation des retraites de base.
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En plein débat sur les textes du budget 2025, l’exécutif a essuyé les remontrances des syndicats et des oppositions. Mais aussi d’une partie des soutiens du Premier ministre, Michel Barnier, selon France Info.
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De combien sera cette hausse des pensions ?
Le montant des pensions des 14 millions de retraités affiliés à des régimes de base obligatoires, selon les chiffres que le Service Public a communiqués en janvier, doit, selon la loi, faire l’objet d’une hausse au 1ᵉʳ janvier en fonction du montant de l’inflation.
Le gouvernement dérogera à cette règle en 2025. « L’ensemble des retraites sera revalorisé à hauteur de 0,9 % probablement. C’est-à-dire la moitié de l’inflation. On verra exactement quelle sera l’estimation sur l’inflation », a alors déclaré le ministre du Budget, Laurent Saint-Martin, sur France 2, ce mardi. Si ces chiffres se confirment, une pension de 1. 500 euros serait donc augmentée de 13,50 euros.
Une seconde augmentation des retraites entrera ensuite en vigueur le 1ᵉʳ juillet 2025. Elle ne concernera toutefois que « les retraites qui sont en dessous du niveau du smic (1. 426,30 euros] pour qu’il n’y ait pas de perte de pouvoir d’achat », selon le ministre.
« Cela concerne près de la moitié des retraités. 44 % pour être exact », a souligné Michel Barnier devant l’Assemblée nationale, ce mardi. Ils bénéficieront « d’une seconde revalorisation pérenne », qui correspondra à la moitié de l’inflation, ainsi que « d’une compensation du manque à gagner du premier semestre de l’année prochaine », a alors ajouté le chef du gouvernement.
Pourquoi ce revirement de situation quant à l’augmentation des retraites ?
« Nous devons tous faire un effort et nous retrousser les manches » pour rétablir les comptes publics, avait initialement estimé début octobre Michel Barnier dans une interview à La Tribune Dimanche.
Le premier ministre estimait que le report de l’augmentation des retraites représentait un « effort raisonnable, qui traduit cet effort collectif, partagé ».
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Les arguments du chef du gouvernement n’avait alors pas mis les oppositions d’accord sur le sujet. Le député LFI et président de la commission des finances à l’Assemblée, Eric Coquerel, avait alors dénoncé sur FranceInfo… Une « mesure injuste ». Cette mesure demandait « aux retraités de payer pour tous les cadeaux fiscaux qui ont été faits aux plus riches ».
Marine Le Pen (RN) avait alors accusé le gouvernement de « voler à nos aînés des milliards d’euros de pouvoir d’achat », sur X. Alors que les députés du rang qui soutient le gouvernement Barnier avait même critiqué cette éventualité.
Le président du groupe La Droite républicaine à l’Assemblée nationale, Laurent Wauquiez, avait même avoué son scepticisme à Michel Barnier. Idem du côté des députés de l’ex-majorité présidentielle.