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Notre planète a connu un phénomène météorologique aux conséquences considérables : El Niño. Cet événement a provoqué des conditions météo extrêmes dans plusieurs régions du monde ces derniers mois, contribuant à faire de 2023 l’année la plus chaude de l’histoire. La transition probable vers une phase La Niña au cours des trois prochains mois ne sera pas indolore et entraînera de nouvelles conditions météo alarmantes. Mais qu’est-ce que cela signifie pour la France ?
Une météo mondiale plus fraîche ?
L’épisode El Niño 2023/24 a contribué à faire flamber les températures mondiales et à intensifier les phénomènes météo extrêmes dans le monde entier prend fin. Selon un nouveau bulletin de l’Organisation Météorologique Mondiale (OMM), il est probable que La Niña revienne bientôt sur le devant de la scène.
El Niño s’est révélé particulièrement intense. À tel point que nombre d’experts en météo dans le monde l’ont qualifié de « super El Niño ». Cet événement, ainsi que la tendance générale du changement climatique, ont contribué à faire de 2023 l’année la plus chaude que la Terre ait enregistrée.
Avec l’arrivée de La Niña, on s’attend, bien-sur, à un renversement de tendance par rapport à El Niño. Les eaux froides du Pacifique affecteront le courant-jet, le déplaçant alors vers le nord et provoquant un temps plus sec dans le sud des États-Unis, mais un temps plus humide et plus froid dans le nord-ouest du Pacifique et au Canada.
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El Niño a été officiellement déclaré en juin 2023. Ce dernier alors mis fin à un phénomène météo à « triple creux », La Niña, qui a duré trois années consécutives. Et, La Niña tend à entraîner des répercussions inverses par rapport à El Niño, avec des températures mondiales plus fraîches.
Ainsi, la transition d’El Niño à La Niña n’est pas seulement une question de terminologie météo. En effet, elle a des implications concrètes sur le climat mondial. Les changements de température et de précipitations affectent considérablement l’agriculture, la gestion de l’eau, la santé publique, voire l’économie mondiale. Les scientifiques et les météorologues surveillent attentivement ces changements pour fournir des prévisions météo précises. Mais aussi aider les communautés à se préparer et à s’adapter aux nouvelles conditions climatiques.
Les dernières prévisions
Comme l’indique les colonnes du site de l’OMM, les dernières prévisions des centres mondiaux de production de prévisions à longue échéance, la probabilité que les conditions El Niño-oscillation australe (ENSO) neutres (ne dénotant ni un épisode El Niño ni un épisode La Niña) laissent la place à un épisode La Niña atteint 55 % pour la période de septembre à novembre 2024.
Cette probabilité passe à 60 % pour la période d’octobre 2024 à février 2025. La probabilité qu’El Niño se développe à nouveau pendant cette période est négligeable.
Si l’on tient compte des données de l’OMM, ce serait donc à compter du mois de décembre que les effets de La Nina devraient commencer à se faire sentir dans le monde.
En France, l’impact de La Niña est différent des zones où les effets de ce phénomène sont les plus conséquents. Pour l’été, La Niña laisse présager une météo instable et des vagues de chaleur plus nombreuses que la normale. En revanche, ce phénomène est synonyme d’un hiver précoce en France.
Mais, avec l’avènement de La Niña, l’on peut assister à un renversement. Les régions qui ont souffert de sécheresse pourraient recevoir davantage de précipitations. Tandis que celles qui ont connu des inondations pourraient connaître un temps plus sec.
A noter que ces changements sont tout sauf indolores ! En effet, ils peuvent engendrer de réels dangers. Comme des risques de cyclones tropicaux dans certaines zones du monde et des impacts négatifs sur certaines cultures agricoles.
