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Pour profiter des aides de la CAF, plusieurs critères sont à respecter. D’ailleurs, certains Français passent chaque mois à côté de quatre allocations qui pourraient leur rapporter gros.
Des aides de la CAF qui se multiplient
En 2024, les aides de la CAF sont plus que jamais présentes dans la vie des Français. Outre une augmentation des aides, la hausse des montants a énormément fait parler, mais aussi le non-recours.
En effet, les nombreuses allocations de la CAF, comme le Revenu de solidarité active (RSA), se disent cruciales pour améliorer la vie quotidienne des bénéficiaires. Cependant, environ 34 % des personnes éligibles au RSA ne le demandent pas.
Pour pallier cette situation, la CAF a lancé un nouveau dispositif appelé Solidarité à la source. Ce dernier vise à simplifier grandement les démarches administratives.
Ce système repose ainsi sur un document prérempli, similaire à une déclaration de revenus. Il inclut des informations telles que le montant net social, les coordonnées bancaires, l’adresse et la composition du foyer.
Grâce à ce dispositif, les démarches fastidieuses deviendront donc obsolètes. Les bénéficiaires n’auront qu’à vérifier et valider les informations fournies.
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Une fois cette validation effectuée, les prestations se verront ainsi automatiquement versées sur leur compte bancaire. Cela garantit ainsi que toutes les personnes éligibles reçoivent les aides CAF auxquelles elles ont droit.
Des prestations non réclamées
En France, de nombreuses aides sociales sont encore peu connues et sous-utilisées. Bien qu’elles puissent considérablement améliorer la qualité de vie de nombreux citoyens.
C’est le cas de l’Aide à la Complémentaire Santé (ACS). L’ACS se veut destinée à aider les foyers modestes à financer une complémentaire santé. Les montants annuels de cette aide varient en fonction de l’âge.
Elle se veut de 100 euros pour les moins de 16 ans, 200 euros pour les 16 à 49 ans. Et 350 euros pour les 50 à 59 ans et pour bénéficier de l’ACS de la CAF, il faut résider en France de manière régulière depuis au moins trois mois.
Le renouvellement se dit annuel, car l’attribution n’est pas automatique. Concernant la prime d’activité, cette dernière vise ainsi à soutenir les travailleurs aux revenus modestes en leur offrant un complément de revenu.
Cependant, près de 36 % des bénéficiaires potentiels ne la réclament pas à la CAF. Il faut avoir au moins 18 ans et résider en France, avoir un revenu mensuel net inférieur à 1 500 euros pour une personne seule pour en profiter.
Pour les travailleurs indépendants, le chiffre d’affaires annuel doit être inférieur à 82 200 euros pour les commerçants. Et à 32 900 euros pour les professions libérales et artisans.
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Les étudiants employés et les apprentis doivent ainsi percevoir un salaire net d’au moins 900 euros par mois pendant au moins trois mois. La prime d’activité se veut automatiquement associée au Revenu de Solidarité Active (RSA).
Des allocations de la CAF à réclamer de toute urgence
L’Allocation de Soutien Familial (ASF) destinée aux parents isolés est très peu réclamée. Pourtant, elle prévoit une allocation de 109,65 euros par mois pour chaque enfant à charge.
Bien qu’il n’y ait pas de condition de ressources, certaines conditions de la CAF doivent être remplies. L’autre parent ne doit plus contribuer financièrement depuis au moins un mois ou verse une pension alimentaire inférieure à 109,65 euros.
Quant à l’Allocation de Solidarité aux Personnes Âgées (ASPA), elle se veut destinée aux seniors de plus de 65 ans pour garantir un minimum de ressources. Les plafonds de l’aide ont été réévalués.
Ils sont de 803,20 euros par mois pour une personne seule, 1 246,97 euros par mois pour un couple. Il se veut nécessaire de résider en France de manière régulière et de ne pas dépasser certains plafonds de ressources.
Les démarches administratives peuvent se voir complexes et décourager certains. Pour faciliter le processus, renseignez-vous sur les dispositifs disponibles auprès des services sociaux locaux ou la CAF de votre région.
