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La Direction de la Recherche, des Études, de l’Évaluation et des Statistiques (DREES) vient de rendre public une étude portant sur des indicateurs de pauvreté avant et après redistribution des aides sociales non contributives sur l’année 2021. Revenu de Solidarité Active (RSA)… Allocations familiales… Impôts directs, dont relève l’impôt sur le revenu et la taxe d’habitation, auraient un impact non négligeable sur la réduction de la pauvreté.
RSA, Allocations Familiales… 38 % du revenu disponible des ménages pauvres
En quoi consiste la redistribution ? Il s’agit de transferts sociaux qui s’adressent aux familles ou aux personnes, afin de réduire les charges financières que représente la protection de certains risques tels que la pauvreté.
Selon une récente étude que la DREES a rendue publique le 9 juillet dernier, en France métropolitaine, ce mécanisme aurait un impact direct sur la précarité en France.
La DREES rapporte alors qu’en 2021, 9,1 millions de personnes étaient pauvres « monétairement ». Ce chiffre correspond donc à 14,5 % de la population.
Autrement dit, si les prestations non contributives et les impôts directs n’existaient pas, 13,5 millions de personnes auraient été pauvres. Ce qui correspond, cette fois, à 21,4 % de la population, précise la DREES, selon les chiffres de 2021, l’Institut National de la Statistique et des Études Économiques (INSEE).
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Les prestations sociales non contributives représentent au total 38 % de leur revenu disponible, indique alors la DREES. Il s’agit de 14 % de minima sociaux comme le RSA. 11 % d’aides au logement. 10 % de prestations familiales et 3 % de prime d’activité.
Ces prestations non contributives augmenteraient le niveau de vie des personnes pauvres de 335 euros par mois en moyenne. Sans toutefois leur permettre de franchir le seuil de pauvreté.
L’effet de la redistribution sur le taux de pauvreté particulièrement marqué pour les familles monoparentales
Comme l’indique la DREES, l’effet de la redistribution sur le taux de pauvreté profite, en particulier, aux familles monoparentales.
L’étude de la DREES rapporte que celles-ci affichent, en effet, une diminution du taux de pauvreté de 20,3 points pour celles qui ont au moins deux enfants.
Les familles nombreuses en profitent aussi avec – 12,1 points pour les couples avec 3 enfants. Les moins de 20 ans, eux, affichent un résultat de – 11,5 points.
Par ailleurs, la diminution du taux de pauvreté est, pour les personnes handicapées de 15 ans ou plus, de -9,8 points. Ensuite, pour les chômeurs il est de -11,8 points. Et enfin pour les inactifs non retraités d’au moins 18 ans il est de -12,9 points, détaille la DREES.
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Selon les chiffres de l’INSEE, que la DREES a relayés… En 2021, pas moins de 9,1 millions de personnes auraient un niveau de vie inférieur à 60 % du niveau de vie médian. Avec un revenu moyen de moins de 1. 158 euros par mois pour une personne seule et 2. 432 euros pour un couple avec deux enfants de moins de 14 ans.
Outre l’impact sur la pauvreté… La DREES relève aussi que le rapport entre le niveau total des 20 % de personnes les plus aisées et des 20 % de personnes les plus pauvres passe de 8,2 à 4,5.
Ils participent « à réduire fortement les inégalités de niveau de vie entre les plus riches et les plus pauvres », précise, en effet, la DRESS.
Outre le RSA, quelles sont les prestations non contributives ?
Une prestation non contributive est une prestation sociale qu’un organisme payeur verse sans condition de cotisation préalable. Son octroi est toutefois, en général, soumis à conditions de ressources.
Les prestations non contributives comprennent notamment :
– L’Allocation Spécifique de Solidarité (ASS)
– Le Revenu de Solidarité Active (RSA)
– L’Allocation Spécifique aux Personnes Âgées (ASPA)
– Le minimum vieillesse
– L’Allocation aux adultes handicapés (AAH)