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Rater son permis de conduire est un événement qui peut arriver à n’importe qui. En revanche, le louper 41 fois relève d’un record difficile à battre…
Le permis de conduire évolue et devient plus simple
À partir de l’âge de 17 ans, les Français peuvent désormais passer leur examen de conduite et prendre la route. La démarche pour obtenir le permis de conduire est rendue plus accessible, avec la possibilité de la faire entièrement en ligne dès cet âge.
Il est aussi toujours possible de se renseigner auprès de la préfecture en fournissant les documents nécessaires. Notamment des photos d’identité et une attestation de participation à la Journée Défense et Citoyenneté (JDC).
La première étape demeure la réussite de l’examen du Code de la route. Ce dernier peut se voir préparé via divers moyens tels que des manuels, des applications mobiles ou des auto-écoles en ligne.
Une fois le code en poche, la plupart des candidats s’inscrivent dans une auto-école pour des cours théoriques et pratiques. En vue d’obtenir une attestation d’inscription pour l’examen pratique.
Depuis le 1ᵉʳ janvier 2024, des leçons de conduite avec un moniteur agréé sont désormais obligatoires. La principale nouveauté de cette réforme réside dans l’abaissement de l’âge légal pour passer l’examen à 17 ans.
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Cette décision a fait l’objet d’un accueil favorable par les 860 677 Français célébrant leur 17ᵉ anniversaire cette année, selon l’Insee. Cependant, elle suscite des préoccupations en matière de sécurité routière, notamment en ce qui concerne l’assurance des conducteurs mineurs.
Des démarches simplifiées, mais un manque de place à souligner
Quoi qu’il en soit, les parents demeurent les souscripteurs du contrat d’assurance. Et en cas d’accident, la responsabilité légale reste liée au représentant légal du mineur jusqu’à sa majorité.
Malgré cette réforme, le problème récurrent du manque de places d’examen pratique au permis de conduire persiste. Avec l’arrivée de 200 000 candidats supplémentaires cette année, Edouard Rudolf, directeur général de l’auto-école en ligne En Voiture Simone, a mis en garde le gouvernement.
Ce dernier suggère de s’inspirer de l’externalisation réussie de l’examen du code de la Route à des entreprises privées en 2016 pour résoudre cette problématique. Cependant, malgré les efforts pour libérer des inspecteurs, l’examen pratique demeure un défi.
Des solutions temporaires, comme l’utilisation d’anciens inspecteurs ou même le recours à des militaires, ont été envisagées. Mais ces dernières se sont avérées insuffisantes face à la demande croissante.
Une solution potentielle pourrait être d’autoriser une externalisation partielle de l’examen pratique. Elle se veut similaire au modèle allemand où une entreprise privée se dit qualifiée pour le réaliser.
Elle rate son permis de conduire 41 fois…
Depuis novembre 2022, en France, les candidats au permis de conduire peuvent respirer un peu plus facilement. Ils n’ont plus besoin de repasser le Code de la route en cas de cinquième échec à l’examen.
Cette nouvelle a soulagé certains candidats qui voyaient le spectre de l’échec se rapprocher après trois ou quatre tentatives infructueuses. Au Québec, une femme dans la cinquantaine a largement dépassé ce quota.
En effet, elle vient d’échouer pour la 41ᵉ fois, depuis 2013, à l’examen pour obtenir son permis 4A. Ce dernier se veut nécessaire pour conduire un véhicule d’urgence.
Pourtant, il s’agit uniquement d’un examen théorique. Cette série improbable, rapportée par Le journal de Montréal, a suscité l’incrédulité de Bertrand Godin, ancien pilote et expert en conduite automobile, aussi instructeur pour l’École nationale de police de Québec.
Ce dernier estime que l’examen se veut si simple qu’il pourrait être considéré comme une blague.
Selon le porte-parole et responsable de la communication pour la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ), « aucune personne n’a obtenu son permis de conduire après avoir effectué 19 tentatives ou plus à cet examen ». Et pourtant…