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À l’approche des fêtes de fin d’année, la CAF a mis en garde ses allocataires contre les fraudes. Ce couple n’a pas hésité à mentir à la Caisse d’Allocations Familiales pour continuer de toucher les aides sociales. Ils ont quitté la France et ont continué à toucher 550 euros d’aides par mois pendant 5 ans. C’est scandaleux !
Des fraudes à la CAF beaucoup trop fréquentes !
Il y a quelques jours, un Youtubeur a fait polémique sur les réseaux sociaux. Sur son compte YouTube, le vidéaste qui se fait appeler Mertel a indiqué avoir fraudé une aide destinée aux personnes handicapées.
Se vantant d’être en bonne santé, il a expliqué avoir menti à un médecin pour toucher pas moins de 1800 euros d’aides. Le Youtubeur a même proposé « une formation de 300 euros pour aider d’autres personnes à frauder les aides sociales« .
Depuis quelques jours, de faux messages de « prime optionnelle » ou de « prime inédite » circulent ces derniers temps sur internet. Destinées à attirer les consommateurs sur des fausses pages afin de faire de l’audience ou d’usurper les identités de leurs comptes, ces informations n’ont aucune légitimité.
La CAF a donc alerté ses clients sur le fait que, ces dernières semaines, elle n’a fait aucune annonce de nouvelle aide ou de nouvelle prime. Un seul moyen existe pour connaître les droits dont vous bénéficiez.
À voir RSA, APL, AAH: cette nouvelle démarche pour continuer à toucher les aides sociales CAF
En effet, il vous suffit de vous rendre sur le site de la CAF dans l’espace « Mon Compte ». Le site vous permet de vérifier et si nécessaire de corriger les informations de votre profil ainsi que de simuler vos droits et de demander des prestations familiales et sociales.
Caisse d’Allocations Familiales : Méfiez-vous des arnaques par mail ou SMS !
De nombreux Français ont récemment dénoncé une fraude sur le site de la CAF. En effet, de faux sites internet se font passer pour la caisse d’allocations familiales.
Les démarches en ligne de la CAF doivent se faire uniquement sur votre espace sécurisé « Mon Compte », ou via l’application mobile. Vous avez la possibilité d’appeler le 3220.
Ce numéro est au prix d’un appel local et ne sera pas surtaxé. Pour éviter de tomber dans le piège, méfiez-vous des mails et des SMS comportant des fautes d’orthographe.
Assurez-vous que la page commence par « https:// » et qu’un cadenas apparaisse avant ou après. Vérifiez aussi l’URL du site. Les URL des sites publics se terminent toujours par « .gouv.fr » ou « .fr » et jamais par « .gouv.org » ou « .gouv.com ».
Ne communiquez jamais vos mots de passe et ne divulguez jamais vos coordonnées bancaires. Si vous êtes victime d’une arnaque, vous pouvez solliciter la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF).
À voir CAF: ce que vous devez absolument faire après le 10 décembre pour garder vos aides sociales
Vous pouvez aussi signaler un abus sur Signal Conso en sélectionnant la rubrique « Démarches administratives ». Il y a peu, un couple a été reconnu coupable d’avoir fraudé des aides de la CAF pendant cinq ans.
Un couple fraude la CAF pendant cinq ans !
Il y a quelques jours, Europe 1 a dévoilé qu’une famille a fraudé les aides de la CAF pendant cinq ans. Le couple et ses enfants touchaient près de 550 euros d’aides de RSA tous les mois.
Or, cette famille n’avait en aucun cas le droit de percevoir ces sommes. En effet, le couple a quitté le territoire français pour vivre en Algérie, sans pour autant en informer la CAF.
Ces derniers continuaient donc de percevoir ces aides alors qu’ils ne vivaient pas sur le sol français pour autant. Épinglé par la justice, le mari, souffrant, a justifié son geste.
« Je n’avais pas conscience que c’était aussi grave. Je l’ai fait pour mes enfants et je n’avais pas le choix », a-t-il déclaré. Après un contrôle de routine de la CAF, l’organisme a donc découvert que ce couple mentait sur son lieu de résidence depuis de nombreuses années.
Les parents de quatre enfants ont donc été contraints de rembourser les sommes perçues. Le vice-procureur a donc finalement requis « une peine de 3 à 4 années de prison avec sursis », indique Europe 1.