Allocations familiales: ce gros changement qui concerne tous les français

Les allocations familiales restent un socle de sécurité pour les familles. Que prévoit l'accord passé entre le gouvernement et le PS ?

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L’année 2024 marque un changement majeur pour les aides de l’État. D’ailleurs, les allocations familiales font partie de ce renouveau instauré par le gouvernement.

Les allocations familiales et les autres aides de la CAF bousculées

L’année 2024 marque un tournant pour de nombreuses structures sociales. Tandis que Pôle emploi a été rebaptisé France Travail, la CAF subit également des transformations majeures.

En effet, l’organisme d’aides sociales rénove son système de calcul des allocations familiales, par exemple, pour rendre ces aides plus accessibles. La CAF assiste chaque mois des milliers de personnes, leur fournissant une aide pour subvenir à leurs besoins quotidiens.

Et ce, particulièrement en ces temps de crise marqués par la hausse des prix et la diminution du pouvoir d’achat. La crise touche surtout les foyers les plus vulnérables.

La CAF a mis en place un système de paiement direct visant à améliorer la qualité de vie de ses allocataires. Cette réforme, en phase d’expérimentation dans certaines agences, vise à simplifier et à clarifier le processus de distribution des allocations.

Et ce, tant pour les agents de la CAF que pour les bénéficiaires. Cette initiative aspire à plus de transparence et d’efficacité pour ceux qui touchent les allocations familiales par exemple.

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La réforme introduit une nouvelle approche pour le calcul des prestations, basée exclusivement sur le revenu net déclaré dans les avis d’imposition. Ce système permet d’éviter les erreurs fréquentes lors des déclarations.

Gabriel Attal monte au créneau

Le gouvernement envisage de durcir les critères d’attribution des allocations et des minima sociaux. Une initiative soutenue par Bruno Retailleau, chef des sénateurs républicains, notamment pour le minimum vieillesse.

Gabriel Attal, ministre des Comptes publics, a annoncé au mois de mars dernier sur BFMTV d’instaurer une condition de résidence minimale de neuf mois par an en France. Pour pouvoir bénéficier des allocations.

« Il est question d’augmenter la durée de résidence sur le territoire français pour l’ensemble des minima sociaux et des allocations sociales », a déclaré le ministre. Il a souligné la volonté de durcir les règles actuelles.

Actuellement, il faut résider en France pendant six mois pour le minimum vieillesse ou les allocations familiales, huit mois pour les APL, et neuf mois pour le RSA. Ce dernier propose une harmonisation à neuf mois pour toutes les allocations.

Gabriel Attal a également affirmé son soutien à un amendement du sénateur Les Républicains Bruno Retailleau. Ce dernier vise à porter de six à neuf mois la durée de résidence annuelle en France pour être donc éligible au minimum vieillesse ou les allocations familiales.

Les allocations familiales sur le point d’évoluer

La ministre des Affaires sociales, Marisol Touraine, a annoncé jeudi que les allocations familiales seront ainsi modulées en fonction des revenus dès le 1ᵉʳ juillet 2015. Cette mesure vise à réaliser 400 millions d’euros d’économies en 2015 et 800 millions par an ensuite.

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La modification a donc été obtenue par les députés socialistes en accord avec le gouvernement. Cette réforme affectera 12 % des familles, a précisé Marisol Touraine lors d’une conférence de presse.

Ainsi, les familles avec deux enfants et des revenus mensuels de 6 000 euros verront leurs allocations familiales réduites de moitié. À partir de 8 000 euros, les allocations se verront ainsi divisées par quatre.

« Avec des seuils augmentés de 500 euros par enfant. C’est une réforme de justice qui préserve le caractère universel de la politique familiale », a déclaré Marisol Touraine. Elle a également annoncé l’abandon de la diminution de la prime à la naissance.

Et ce, à partir du deuxième enfant et du report de l’âge de la majoration des allocations de 14 à 16 ans. L’ensemble des mesures conserve le cadrage financier initial du projet de budget. Avec 700 millions d’euros d’économies prévues pour 2015.

Le congé parental se verra mieux partagé entre les parents. À partir du deuxième enfant, un parent pourra donc prendre deux années de congé et l’autre une année.


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