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En France, la Caisse d’Allocations Familiales (CAF) et la Mutualité Sociale Agricole (MSA) versent des aides financières aux foyers les plus modestes. Et, selon un sondage Odoxa pour Agipi. Challenges. et BFM Business, rééquilibrer les comptes publics est un souci majeur pour six Français sur dix.
Par conséquent, selon ce sondage, nombre de Français seraient favorable à une diminution des aides sociales. Mais aussi à une réduction du nombre de fonctionnaires.
Réduire les prestations sociales de la CAF ou de la MSA pour éponger la dette publique ?
La France compte 75 % de « défiants » à propos de « l’avenir de la situation économique de notre pays ». C’est qui ressort d’un sondage Odoxa pour Agipi, Challenges et BFM Business.
Comme l’indiquent le colonnes de Challenges, 59 % des Français priorisent la lutte contre les déficits et la dépense publique. Pour cela, ils seraient prêts à ralentir notre économie, selon le sondage Odoxa. BFM Business-Agipi-Challenges.
À contrario, ceux qui pensent, qu’il faut soutenir l’activité économique, quitte à augmenter la dépense publique sont bien minoritaires (38 %).
Il s’agit d’un changement de pensée historique en moins d’un an. +7 points pour les Français qui souhaitent avant tout lutter contre les déficits. Et -8 points pour ceux souhaitant avant tout soutenir l’économie.
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Ainsi, les deux tiers des Français (67 % vs 32 %) estiment alors qu’une réduction du déficit et de la dette publics serait positive pour l’économie du pays.
À noter que les sympathisants de droite et d’extrême droite partagent largement cette primauté que les Français accordent à la lutte contre les déficits.
En effet, 75 % des sympathisants Les Républicains et 70 % des sympathisants du Rassemblement national le pensent.
Cette primauté est majoritaire aussi, mais moins importante chez électorats. Le sondage rapporte, en effet, que 53 % des sympathisants de la majorité présidentielle. Et 55 % des Insoumis le pensent.
6 sondés sur 10 seraient favorables à la réduction des aides sociales
En toute logique, face à cette demande de rigueur budgétaire, les Français sont largement favorables à ce que l’État prenne des mesures très « dures » pour éponger la dette publique. En effet, 59 % sont favorables à la réduction des aides sociales (CAF).
Donc +7 points en trois mois. Et, 57 % souhaiteraient une réduction du nombre de fonctionnaires, donc une hausse de +3 points en trois mois.
Et enfin, environ un Français sur deux (48 % vs 51 %) serait favorable aussi à la diminution des aides aux entreprises.
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Toutefois, comme l’indique Challenges, « il est un sujet qui reste tabou »… 8 Français sur 10 (81 %) rejettent l’idée d’une hausse des impôts.
En effet, selon Challenges, « augmenter les impôts n’est pas la solution privilégiée pour réduire le niveau de déficit public ».
Si les sondés ont approuvé en majorité la réduction des aides sociales (CAF) et la diminution du nombre de fonctionnaires, l’opinion est partagée.
En effet, les sympathisants de droite (LR et RN) et de la majorité y sont très favorables. Mais ceux de gauche s’y opposent fermement.
Ce sondage a aussi mis en lumière un manque de confiance que les Français ont envers tous les partis politiques.
Toutefois, s’ils devaient choisir, ils feraient plus confiance au Rassemblement national (33 %) qu’à la majorité présidentielle (22 %) ou à n’importe quel autre parti politique.