RSA: cette nouvelle règle de la CAF est obligatoire à partir du mois de mars prochain

Les règles pour bénéficier du RSA se corsent en 2024. À compter du mois de mars, la CAF impose une nouvelle règle qu'il faut respecter.

Voir le sommaire Ne plus voir le sommaire

Le gouvernement a récemment annoncé la mise en place d’une nouvelle règle obligatoire pour les allocataires du RSA. En effet, à compter du mois de mars, un nouveau prérequis s’applique aux bénéficiaires.

Le montant du RSA augmente en 2024

Le RSA ou Revenue de Solidarité Active, est un montant qui permet à des millions de Français d’avoir un revenu de base. En effet, il permet d’aider ceux qui ont très peu de moyen ou qui ont perdu leur travail.

Les personnes qui ont très peu de ressources pour vivre peuvent donc en bénéficier. Toutefois, pour avoir cette aide, il faut remplir un dossier auprès de la CAF.

Il faut aussi vérifier les conditions requises. Par exemple, l’âge légal est de 25 ans pour y prétendre, ensuite, le demandeur doit habiter en France.

Sachez aussi que le montant de cette aide peut varier en fonction de chaque foyer. Des conseillers sont présents pour répondre à vos mails ou par téléphone.

Sachez qu’il est aussi toujours possible de prendre un rendez-vous auprès de la CAF. En 2024, de nouvelles règles Le RSA permet donc d’avoir un montant de base pour pouvoir vivre.

À voir Permis de conduire: une lourde amende pour tous les automobilistes qui conduisent avec ces vêtements en hiver

De nouvelles règles à suivre en 2024

Récemment, Gabriel Attal a décidé de repenser cette aide. Il a donc proposé une nouvelle réforme, mais pas sûr que cela plaise à tout le monde.

Bientôt, pour continuer de toucher le RSA, il faudra avoir une activité (formation, des stages, des coachings…). Et cette règle entre en vigueur à compter du mois de mars.

« Il y aura, dans cette réforme, l’obligation de consacrer 15 à 20h par semaine à une activité permettant d’aller vers l’insertion professionnelle, soit de formation en insertion, soit d’emploi », a fait savoir Emmanuel Macron en fin d’année.

Cette nouvelle règle a donc pour but d’encourager l’insertion dans le monde du travail. Par ailleurs, des départements se sont portés volontaires pour tester ce nouveau système.

Toutefois, certains ne souhaitent pas le faire à l’instar de la Seine-Saint-Denis. « La doctrine portée par le gouvernement en matière de conditionnalité des aides sociales me paraît une grave entorse à notre République », écrit le président du PS Stéphane Troussel.

Et d’ajouter : « Le RSA est un droit social qui ne saurait se mériter par un quelconque engagement dans un accompagnement intensif. La mise au travail de toutes et tous quoi qu’il en coûte, ne peut être l’objectif unique et prioritaire des politiques publiques ».

Un nombre d’heures de travail pour continuer de toucher le RSA

L’année 2024 sera donc parsemée par de nombreux changements. Ainsi, dans 47 départements, une activité de 15 heures se verra donc imposée pour toucher son aide.

À voir Les allocations familiales bientôt suspendues ? Grosse inquiétude

Les allocataires du RSA feront donc l’objet d’un suivi pour favoriser leur retour à l’emploi, dans le cadre de la réforme de France Travail. Cette mesure n’est pas encore pleinement opérationnelle en attendant le décret en Conseil d’État précisant les conditions de suspension du RSA.

Lors d’une interview à Public Sénat, la Ministre du Travail a souligné le besoin de pourvoir à un poste vacants en France. Et l’importance d’orienter les chômeurs vers l’emploi.

Actuellement, un allocataire célibataire peut ainsi prétendre à 607,75 euros mensuels du RSA. Tandis qu’un couple sans enfants peut toucher jusqu’à 911,63 euros.

Les bénéficiaires devront démontrer leur recherche active d’emploi, leur implication bénévole ou leur participation à des formations. Cependant, les radiations pour non-respect des conditions ne sont pas encore effectives pendant cette phase expérimentale.

Chaque bénéficiaire signera un contrat d’engagement adapté à ses besoins. Il inclut un plan d’action pour favoriser son retour à l’emploi.


Vous aimez cet article ? Partagez !