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En France, l’une des principales allocations pour les Français n’est autre que le RSA. Cependant, des millions de bénéficiaires ne profitent pas de son taux plein…
Les critères pour avoir le droit au RSA
Face à la montée de l’inflation, les aides financières destinées aux ménages français ont été réévaluées. Notamment le Revenu de Solidarité Active, alias RSA, distribué par la CAF.
Cette revalorisation a permis d’améliorer les revenus de millions de foyers. Le RSA a été augmenté de 4,6 %, passant de 607,75 euros 635,71 euros par mois pour une personne seule sans enfant, soit une hausse de 27,96 euros.
La prime d’activité a également bénéficié d’une augmentation de 4,6 %, atteignant désormais 622,63 euros. De plus, les bénéficiaires de l’Allocation aux Adultes Handicapés (AAH) ont vu leur allocation augmenter à 1 016,05 euros.
Ce qui leur garantit ainsi un revenu minimum. Les allocations familiales ont aussi été réévaluées, avec une base mensuelle fixée à 466,44 euros.
Cette revalorisation a eu un impact positif sur plusieurs aides, telles que les allocations familiales, la prime de naissance. Mais aussi l’allocation de soutien familial et la prime d’adoption.
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Fin 2022, 2,1 millions de personnes percevaient le RSA. À présent, chaque bénéficiaire doit s’inscrire à France Travail et signer un contrat d’engagement, incluant un plan d’actions pour favoriser l’insertion sociale et professionnelle.
Pour être éligible au RSA, les revenus doivent rester en dessous d’un certain plafond, en tenant compte de diverses sources de revenus, telles que les salaires, les allocations chômage. Les indemnités maladie, ainsi que les revenus du patrimoine et mobiliers.
Tout savoir sur le calcul de cette aide
L’augmentation de 4,6 % du RSA est une bonne nouvelle pour les bénéficiaires. Cependant, nombreux sont ceux qui constatent qu’ils ne reçoivent pas le montant maximal.
En effet, les foyers percevant le RSA touchent en moyenne 535 €, bien en dessous du montant maximum. Mais alors, pourquoi une telle différence et comment se veut calculé le versement du RSA ?
Contrairement à certaines aides comme l’allocation de rentrée scolaire, qui est versée de manière uniforme, le RSA est un complément de revenu. Son montant varie selon les ressources et la composition familiale du ménage.
Ce qui explique ainsi les écarts entre le montant maximal et ce que chaque bénéficiaire perçoit réellement. Le calcul du RSA prend en compte trois facteurs principaux.
Les revenus du foyer, la composition familiale, et le forfait logement. Ainsi, deux personnes éligibles au RSA ne percevront pas nécessairement la même somme.
À voir RSA: cette démarche est obligatoire pour continuer à toucher cette allocation de la CAF
En effet, les montants versés diffèrent selon la taille du ménage. Par exemple, un couple avec enfants reçoit généralement plus qu’une personne seule en raison des charges supplémentaires liées aux enfants.
Le montant du RSA différent d’une personne à une autre
En moyenne, ces ménages touchent 676 € par mois, contre 535 € pour une personne seule. Le forfait logement, qui est une somme forfaitaire prise en compte par la Caf pour évaluer les ressources liées au logement, se veut déduit du montant du RSA.
En 2024, pour une personne seule, ce forfait est de 76,28 €, et il peut atteindre 188,80 € selon la composition du foyer. Un paradoxe pour les foyers sans revenus.
Si vous pensiez qu’une personne sans aucune source de revenu peut toucher le montant maximal du RSA, ce n’est pas toujours le cas. Même les bénéficiaires sans revenu voient leur RSA réduit à cause du forfait logement.
Par exemple, une personne logée gratuitement ou bénéficiant de l’APL recevra un RSA inférieur, malgré l’absence d’autres revenus. Ainsi, même sans ressources, il se veut possible de ne pas toucher les 635,71 € du RSA maximum.
Notamment pour ceux vivant en logement gratuit ou recevant des aides au logement. Bien que l’augmentation du RSA soit une avancée positive, elle ne garantit pas que tous les bénéficiaires toucheront le montant maximal.
La somme perçue dépend donc largement de la situation personnelle de chaque foyer. Enfin, le RSA souffre toujours d’un taux élevé de non-recours.