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Qu’il s’agisse du RSA ou de la prime d’activité, certaines allocations versées par la CAF sont sujettes à des changements. En effet, dès le mois d’octobre, leur mode d’attribution évolue.
Le RSA, une aide durable et vitale pour les Français
Pour faire face à l’inflation, les aides financières aux ménages français, comme le RSA ou la prime d’activité, distribuées par la CAF, ont été revalorisées. Cette hausse a contribué à améliorer les revenus de millions de foyers.
Récemment, le Revenu de Solidarité Active (RSA) a été augmenté de 4,6 %. Ainsi, son montant passe de 607,75 euros à 635,71 euros pour une personne seule sans enfant. Soit une hausse de 27,96 euros.
La prime d’activité, touchée par de nombreux actifs, a donc aussi également bénéficié d’une augmentation de 4,6 %. Pour atteindre 622,63 euros. De même, l’Allocation aux Adultes Handicapés (AAH) a été réévaluée à 1 016,05 euros.
Cette dernière garantie ainsi un minimum vital aux bénéficiaires. Les aides familiales, telles que les allocations familiales, la prime de naissance, l’allocation de soutien familial et la prime d’adoption, ont aussi vu leur montant augmenter.
Et ce, grâce à une nouvelle base mensuelle de calcul des Allocations Familiales (BMAF) fixée à 466,44 euros. Fin 2022, 2,1 millions de personnes bénéficiaient du RSA. Pour être éligible, plusieurs critères doivent être remplis, récemment modifiés par les réformes.
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Désormais, chaque bénéficiaire devra s’inscrire à France Travail. Et signer un contrat d’engagement comprenant un plan d’actions précisant les objectifs d’insertion sociale et professionnelle.
Un mode d’attribution qui évolue
Certains partis politiques cherchent à faire croire que la France distribue trop d’aides sociales. Ils suggèrent ainsi que des millions de personnes se contentent du RSA sans chercher à travailler.
Cependant, la réalité se dit bien différente. D’une part, il est impossible de vivre dignement avec le seul RSA et d’autre part, ces partis omettent de mentionner que le RSA et la prime d’activité souffrent de taux de non-recours élevés.
Chaque année, des milliards d’euros ne parviennent donc pas aux bénéficiaires éligibles. Pour y remédier, une expérimentation débutera en octobre.
Cette initiative, concernant le RSA et la prime d’activité et vise à simplifier les démarches administratives. L’une des principales raisons du non-recours.
Environ 10 milliards d’euros d’aides sociales restent non réclamés chaque année. Il se veut donc essentiel de faciliter l’accès aux aides, notamment pour les travailleurs qui manquent souvent d’informations ou de temps pour faire valoir leurs droits.
À partir du 1ᵉʳ octobre, une phase de test se verra lancée dans cinq départements. Les Pyrénées-Atlantiques, l’Hérault, les Ardennes, l’Aube et les Alpes-Maritimes.
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Une phase de test pour simplifier l’accès au RSA
Cette phase, qui s’étendra jusqu’en mars 2025, marque une étape importante vers la mise en place de la solidarité à la source. Les objectifs de cette réforme sont clairs : simplifier l’accès aux aides sociales, comme le RSA.
Grâce au pré-remplissage des déclarations trimestrielles, et augmenter le taux de recours à ces aides. Les nouvelles déclarations pré-remplies s’appuieront sur des données collectées auprès des employeurs et des organismes sociaux.
Les bénéficiaires n’auront qu’à vérifier et à confirmer les informations en ligne. Cette simplification des démarches devrait encourager davantage de foyers à solliciter les aides auxquelles ils ont droit.
Le taux élevé de non-recours au RSA et à d’autres aides sociales se dit souvent dû à la complexité des démarches et au manque d’information. Sans oublier la stigmatisation sociale.
Les efforts de la CAF se disent ainsi essentiels pour lutter contre ces obstacles. Et garantir un meilleur accès aux aides pour les ménages les plus modestes.