Voir le sommaire Ne plus voir le sommaire
Le gestionnaire du réseau de transport d’électricité (R. T. E), évalue ses besoins d’investissement au montant colossal de… 100 milliards d’euros d’ici à 2040 ! Et ce, afin d’adapter les lignes à haute tension à la transition énergétique.
Une rénovation de son réseau électrique qui va manifestement générer de la casse au niveau de nos factures.
Le réseau de transport d’électricité (RTE) doit faire peau neuve pour un montant exorbitant !
Le 14 mars 2024, le réseau de transport d’électricité (R. T. E) a procédé à une mise en consultation publique de son futur schéma décennal de développement du réseau (SDDR).
Il s’agit alors d’un plan qui évalue les investissements à engager sur la période 2025-2040.
Le RTE a pour but principal de garantir que le réseau de transport d’électricité permettra bien d’atteindre les objectifs de politique énergétique de la France. Et, en particulier les objectifs de décarbonation.
Le chiffre donne le vertige ! En effet, 100 milliards d’euros d’investissement sont donc à mobiliser d’ici à l’horizon 2040.
C’est, donc, l’estimation que le gestionnaire du système d’électricité de très haute tension a avancé. Très haute tension, au départ des centrales nucléaires… Barrages hydroélectriques… Parcs éoliens ou solaires, etc, selon Ouest France.
Le réseau de transport d’électricité évoque alors un effort « sans précédent depuis la création de RTE » et « comparable » à celui qui a eu lieu dans les années 1970-1980 « lors de la construction du parc nucléaire français ».
Il faudra alors remplacer des lignes obsolètes. En effet, « l’âge moyen des liaisons aériennes est de 55 ans et 20 % d’entre elles ont plus de 70 ans ».
Vous l’aurez compris, cet investissement vise à s’adapter aux enjeux de la transition énergétique et à pallier l’usure des infrastructures du réseau d’électricité en France.
Vers une nouvelle hausse des factures pour les Français ?
En plus du coup de ce coup de jeune, le réseau d’électricité doit maintenant s’adapter à l’évolution de la demande énergétique.
En effet, avec le développement des véhicules électriques et le passage au chauffage électrique, la hausse de la capacité du réseau devient importante.
Le RTE estime alors que la consommation d’électricité en France devrait grimper de 430 térawattheures (2021) à plus de 530 térawattheures en 2050.
À voir Ces 4 astuces méconnues et faciles à mettre en place pour réduire votre facture d’énergie
Une modernisation qui se chiffre alors à « plus de 300 milliards dans les nouveaux moyens de production d’électricité (nucléaire et renouvelable) ». A celà « s’ajouteront environs 96 milliards pour le réseau électrique de proximité géré par Enedis ».
Sans oublier donc « qu’environ 100 milliards pour les autoroutes de l’électricité, à très haute tension à 400 000 volts ». C’est ce que rapporte alors Ouest France.
RTE, qui a déjà relevé le montant annuel de ses investissements, depuis 2019, souhaite atteindre 3,7 milliards dès 2027.
Malgré ces chiffres qui donnent le vertige le RTE se veut néanmoins rassurant. Le gestionnaire français de transport d’électricité estime, en effet, que l’effort financier reste « atteignable »… Mais nul doute que le consommateur devra en payer le prix !
Sans fournir aucun détail, le gestionnaire du réseau a alors annoncé qu’il prévoit de financer la modernisation du réseau français via le Tarif d’Utilisation des Réseaux Publics d’Électricité (TURPE)… Et ce sont les consommateurs français qui paient cette taxe !
RTE a d’ailleurs déjà avance qu’il serait nécessaire que les recettes du TURPE soient triplées d’ici à 2028…
Dans le but d’atteindre les 6 milliards d’euros annuels. L’avenir nous le dira !