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C’est acté, le chèque énergie 2024 revient pour une nouvelle année. Cependant, les Français aux revenus modestes pourraient bien voir ce coup de pouce de l’État leur passer sous leurs yeux.
Le chèque énergie 2024 tient ses promesses
Si vous avez été l’un des 5 millions de Français à bénéficier du chèque énergie en 2023, sachez que ce dernier est de retour. En effet, le précieux sésame revient cette année.
Cependant, avant d’en bénéficier, sachez que le chèque énergie a une date d’expiration. Si vous avez reçu ce dernier pour l’année 2023, il est essentiel de l’utiliser rapidement.
En effet, la date limite pour profiter de cette aide est le 31 mars 2024. Passé cette date, les fournisseurs d’énergie ne sont plus tenus de l’accepter.
Pour utiliser votre chèque énergie, dont la valeur varie de 48 à 277 €, vous avez plusieurs options. Vous pouvez régler vos factures d’énergie (gaz, électricité, etc.), acheter des combustibles (pellets, fioul, bois, etc.).
Vous avez aussi la possibilité d’entreprendre des travaux de rénovation énergétique. Comme l’isolation des fenêtres ou l’installation d’un poêle à granulés.
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Si les travaux se voient réalisés avant le 31 mars, vous pouvez directement régler la facture avec le chèque énergie 2024. Sinon, vous avez la possibilité de l’échanger contre un chèque travaux de même valeur.
Ce dernier reste valable pendant deux années supplémentaires pour des travaux de rénovation énergétique. En 2024, de plus en plus de Français pourront bénéficier du fameux chèque.
Le montant du précieux sésame dévoilé
Le montant du chèque énergie dépend des revenus du foyer et plusieurs critères doivent être respectés pour en bénéficier. Cette année, son envoi se fera entre le 2 avril et le 15 mai 2024.
Le média L’internaute.com a récemment révélé le calendrier d’envoi du chèque pour cette année. Et cette année, environ 6 millions de Français éligibles pourront en bénéficier.
Ce dernier, comme l’an passé, se verra ainsi distribué progressivement au printemps, département par département. Les premiers envois débuteront le mardi 2 avril et se poursuivront jusqu’au mercredi 15 mai 2024.
Bien que le calendrier précis des versements par département ne soit pas encore finalisé, certains territoires ont été parmi les premiers à recevoir le chèque énergie. C’est le cas par exemple de la région Hauts-de-France, de l’Auvergne-Rhône-Alpes, du Grand Est et de la Bourgogne Franche-Comté.
Cette année, un nombre plus important de familles devraient en bénéficier par rapport aux années précédentes, comme l’a annoncé Bruno Le Maire. Cependant, les foyers aux revenus modestes pourraient passer à côté.
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Les foyers modestes, privés de chèque énergie 2024 ?
Dans un communiqué de presse du 5 février 2024, sept associations de consommateurs, dont la CLCV, la CSF, Familles rurales, l’UFC, l’Afoc. Mais aussi le Cnafal et l’Unaf, ont critiqué ce chèque, qu’elles considèrent comme une inégalité d’accès à l’aide publique.
Ces derniers ont exprimé leurs inquiétudes quant au risque que de nouveaux bénéficiaires du chèque énergie ne reçoivent pas de chèque en 2024. Ce qui aurait pu affecter un million de ménages si le gouvernement n’avait pas réagi rapidement.
Heureusement, une solution a été trouvée rapidement. Bruno Le Maire, Ministre de l’Économie, s’est engagé à ce qu’il n’y ait aucun perdant, promettant la mise en place d’un système de réclamation permettant aux ménages éligibles de faire valoir leurs droits.
Les réactions du gouvernement et des associations de consommateurs ont donc mis en lumière des problèmes persistants dans la gestion de telles aides. Notamment liés à la complexité des critères d’éligibilité.
Cependant, une nouvelle difficulté vient de surgir concernant le montant du chèque énergie 2024, qui se verra distribué en avril. Les 5,6 millions de ménages modestes bénéficiaires dont le RFR/UC est inférieur à 11 000 euros vont devoir faire face à une mauvaise surprise.
Le montant du chèque reste inchangé depuis sa création en 2018. Cela signifie que malgré l’inflation des dernières années, le pouvoir d’achat de cette aide a diminué.