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Et si votre cuisine cachait des intrus qui bousculent vos hormones ? Une nutritionniste alerte sur des objets du quotidien qui, sans bruit, exposent aux perturbateurs endocriniens.
Objets du quotidien pointés du doigt
Les contenants en plastique sont pratiques, mais certains migrent dans les aliments. Ainsi, des composés comme le BPA ou le BPS peuvent se retrouver dans vos plats. La chaleur et le gras accélèrent ce transfert. Dans la cuisine, le micro-ondes sur plastique amplifie ce risque.
Les poêles antiadhésives usées posent aussi question. De plus, les revêtements à base de PFAS sont durables dans l’environnement. Ils s’accumulent dans le corps au fil du temps. Une poêle rayée n’a plus sa place en cuisine.
Les sprays parfumés et certaines bougies diffusent des composés volatils. Aussi, des phtalates ou solvants irritent les voies respiratoires. L’inhalation répétée s’ajoute à l’exposition alimentaire. Dans la cuisine, l’aération régulière réduit cette charge.
« Des gestes simples, répétés chaque jour, abaissent l’exposition aux perturbateurs dans la maison. »
Gestes à risque souvent sous-estimés
Le film étirable en PVC peut contenir des plastifiants. Pourtant, on l’utilise sur des plats chauds ou gras. Par conséquent, les molécules glissent vers l’aliment. Dans la cuisine, laissez refroidir avant d’emballer.
À lireCette astuce peu connue pour retrouver une cuisine comme neuve avec cet ingrédient secretLes boîtes de conserve ont parfois des vernis époxy. De plus, certains contiennent encore du BPA ou des équivalents. Les aliments acides ou huileux migrent davantage. Dans la cuisine, privilégiez le bocal en verre.
- Remplacer plastique chauffé par verre ou inox
- Jeter les poêles rayées ou écaillées
- Aérer 10 minutes après cuisson et nettoyage
- Limiter sprays parfumés et bougies
- Laver à l’eau tiède et éponge douce
Ce que disent les experts et les agences
Des organismes de santé décrivent un « cocktail » quotidien. Ainsi, de petites doses se cumulent tout au long de la journée. La voie alimentaire reste majeure, mais pas unique. Dans la cuisine, matériel et habitudes comptent autant que les recettes.
Les nutritionnistes recommandent des matériaux inertes. De plus, le verre, l’inox et la fonte limitent la migration. Ils résistent à la chaleur et durent longtemps. Cette robustesse soutient une cuisine plus sûre.
La vigilance porte aussi sur le temps et la température. En revanche, un contact bref à froid présente moins de risque. Le gras agit comme un solvant efficace. Dans la cuisine, regroupez la chauffe dans des contenants stables.
Matériaux et alternatives concrètes
Pour stocker, choisissez des bocaux à couvercle verre/inox. Ainsi, pas de plastifiant ni d’odeur résiduelle. Les boîtes en polypropylène non chauffées restent un compromis. Dans la cuisine, réservez-les aux aliments froids.
Pour cuire, la fonte bien culottée devient antiadhésive. Aussi, les poêles en inox gèrent bien la saisie. Les revêtements céramique sans PFAS sont une option, si bien entretenus. Un lavage doux prolonge la vie du matériel.
Habitudes simples pour réduire l’exposition
Ranger différemment aide déjà beaucoup. Ainsi, mettez les plastiques loin des sources de chaleur. Séparez les couverts en bois des produits ménagers. Un égouttage complet évite les résidus et moisissures.
Cuire en lot simplifie le choix des contenants. De plus, vous refroidissez vite avant transfert. Le réfrigérateur gagne en ordre et en sécurité. Dans la cuisine, étiquetez la date et le type de plat.
À lireCuisine: jetez ces 10 objets aujourd’hui pour éviter bactéries et toxinesNettoyer sans excès protège la surface des poêles. Aussi, préférez savon doux, eau tiède et éponge non abrasive. Rincez bien, puis séchez pour éviter la rouille. En bref, la patience prolonge le matériel et réduit les déchets.
Crédit photo © DivertissonsNous