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En 2024, plusieurs changements sont apportés au permis de conduire en France pour s’adapter aux évolutions technologiques et répondre à des préoccupations environnementales et sécuritaires. Et l’année 2025 sera aussi riche en changements.
Les changements au permis de conduire en 2024
Depuis 2024, un permis de conduire dématérialisé a été rendu disponible via une application officielle. Cette version numérique permettra de simplifier les contrôles et de centraliser les informations sur le conducteur.
Cela n’élimine pas l’obligation de posséder la version physique. Cependant, l’application offre une option pratique pour prouver le droit de conduire.
De plus, l’épreuve théorique intègre davantage de questions liées à la sécurité routière en contexte urbain. Comme les interactions avec les trottinettes électriques, les vélos et d’autres formes de mobilité douce.
Pour l’examen pratique, une attention renforcée se verra donc portée à l’écoconduite. Cela signifie que les candidats doivent montrer leur capacité à conduire de manière plus écoresponsable (réduction de la consommation de carburant, par exemple).
Cela inclut aussi l’anticipation des arrêts et des redémarrages, etc. De plus, des évolutions concernent le permis moto, notamment avec des changements pour la formation et des exigences de sécurité accrues.
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Cela inclut donc plus d’exercices sur la maniabilité et la prise de conscience des risques liés à la vitesse. Il y a aussi des discussions autour de la mise en place d’un autre système de points.
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Des améliorations notables
De nombreux aménagements vont être possibles pour rendre les infractions plus justes au permis de conduire. Et ce, en fonction de leur gravité et des progrès technologiques permettant de mieux détecter les excès de vitesse.
Ces changements visent donc à améliorer la sécurité routière, réduire l’empreinte carbone liée aux déplacements et intégrer des innovations numériques pour faciliter la vie des conducteurs. Et l’année 2025 ne sera pas en reste.
En effet, en 2024, plusieurs changements notables ont fait l’objet d’un apport aux limitations de vitesse en France, dans le but de réduire les accidents de la route. Mais aussi diminuer la mortalité routière.
Parmi ces mesures, la baisse de la vitesse sur le périphérique parisien à 50 km/h a particulièrement fait débat. Mise en place le 1ᵉʳ octobre, cette initiative vise à réduire les nuisances sonores et la pollution atmosphérique dans une zone très fréquentée.
Par ailleurs, la vitesse maximale sur certaines autoroutes proches des grandes villes a été abaissée à 110 km/h. Bien que ces mesures soient saluées par les défenseurs de l’environnement, elles ont aussi suscité des inquiétudes parmi les automobilistes.
Ces derniers redoutent une perte de temps et d’efficacité. D’ailleurs, les réflexions pour l’année 2025 pourraient aboutir à de nouvelles réductions de vitesse.
Les nouveautés au permis de conduire en 2025
Parmi les options envisagées, un limitation à 70 km/h sur certaines routes nationales et départementales. Notamment dans les zones écologiquement sensibles ou densément peuplées, pour protéger les écosystèmes et limiter la pollution.
Déjà testée avec succès dans des métropoles comme Paris, Grenoble et Lille, une mesure pourrait réduire la vitesse à 30 km/h dans les villes. Et cela va s’étendre à davantage d’agglomérations et même à l’ensemble des zones urbaines.
Ces évolutions s’inscrivent donc dans une tendance européenne à réduire les vitesses au permis de conduire. Même si certains pays, comme l’Italie, y échappent pour l’instant.
L’année 2025 se verra aussi marquée par des avancées technologiques dans la régulation des vitesses. Dès juillet, les véhicules neufs devront s’équiper de limiteurs de vitesse intelligents, qui apportent divers bénéfices.
Malgré les arguments en faveur de la sécurité et de la protection de l’environnement, ces mesures ne font pas l’unanimité. Les critiques évoquent un roque de perte de temps pour les conducteurs.
Mais aussi un impact économique potentiellement négatif pour certains secteurs, et une atteinte à la liberté de circulation. Ces débats s’inscrivent dans un contexte de politiques souvent perçues comme anti-voitures, avec la hausse des zones à faibles émissions (ZFE).