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Document officiel par excellence, le permis de conduire permet à chacun de rouler librement et en toute sécurité sur le territoire français. Dans certains cas, vous serez d’ailleurs obligés de repasser le Code de la route.
Un permis de conduire en proie aux fake news
Obtenir son permis de conduire est souvent perçu comme une étape vers l’indépendance. Que vous soyez en France ou à l’étranger, ce document est essentiel pour circuler librement.
Bien que l’examen puisse parfois s’avérer difficile, il reste indispensable pour prendre le volant en toute légalité. En France, des rumeurs ont circulé sur le permis de conduire, notamment depuis son changement de format en 2013.
En effet, depuis maintenant onze ans, ce dernier est passé au format carte de crédit, valable 15 ans. Les premiers renouvellements auront donc lieu à partir de 2028.
Cependant, de nombreuses idées reçues persistent, surtout sur les réseaux sociaux. L’une des fausses informations les plus répandues est l’obligation de passer une visite médicale lors du renouvellement du permis.
En réalité, cela ne se veut pas nécessaire, sauf dans certains cas. Comme pour les conducteurs souffrant de maladies incompatibles avec la conduite ou pour ceux qui passent les permis A ou B et ont des incapacités spécifiques.
Par ailleurs, en France, certaines régions proposent ainsi des aides financières pour passer le permis. En particulier pour les jeunes en formation professionnelle.
Des particularités selon les régions
Par exemple, la région peut financer jusqu’à 1 500 € sur les 2 100 € nécessaires en moyenne pour obtenir le permis. Cela rend ainsi cette démarche plus accessible.
Le coût du permis de conduire a donc considérablement augmenté ces dernières années. Il atteint souvent 2 000 €, voire 3 000 € dans certaines grandes villes comme Paris.
De plus, les délais pour passer l’examen se sont allongés, avec une attente moyenne de 53 jours depuis la pandémie de Covid-19. Pour pallier ces difficultés, une proposition de loi est en cours d’examen à l’Assemblée nationale.
Initiée par Sacha Houlié, président de la Commission des Lois, cette loi vise à rendre l’obtention du permis « moins cher, plus simple et plus rapide ». Parmi les mesures proposées, on trouve la création d’une plate-forme numérique « 1 jeune, 1 permis ».
Elle répertorie ainsi toutes les aides financières existantes, ainsi que l’élargissement du compte personnel de formation (CPF) à de nouveaux types de permis. Comme ceux pour motos et remorques.
Comme évoqué plus haut, le permis de conduire est un document essentiel pour circuler librement. Mais certaines circonstances peuvent vous obliger à repasser l’examen du Code de la route.
Cinq cas où vous devez repasser le Code de la route
En cas d’annulation ou d’invalidation de votre permis, notamment pour des infractions graves comme la conduite sous influence, vous devrez repasser le code avant de récupérer votre permis de conduire. Cela vise à vérifier votre aptitude à la conduite.
Mais aussi à assurer la sécurité routière. De même, si vous perdez tous les points de votre permis, il se veut donc souvent nécessaire de repasser le code, voire l’épreuve pratique, pour prouver que vous maîtrisez les règles de sécurité sur la route.
Une suspension prolongée de votre permis (au-delà de six mois) vous obligera ainsi à repasser l’examen théorique. Pour garantir que vous êtes toujours à jour sur les règles de conduite.
Si vous ne passez pas l’épreuve pratique dans les cinq ans suivant l’obtention de votre Code, il faudra le repasser pour que vos connaissances restent valides. Même son de cloche si vous souhaitez conduire un nouveau type de véhicule (moto, poids lourd).
Vous devrez donc repasser un Code spécifique à cette catégorie, afin de maîtriser les règles qui y sont associées. Choisir une auto-école pour repasser le Code vous permet de bénéficier d’un accompagnement professionnel et d’un soutien personnalisé.
L’auto-école gère aussi toutes les démarches administratives liées à l’inscription à l’examen. Si vous préférez la flexibilité, vous pouvez vous préparer seul grâce à des applications comme DigiSchool ou Ornikar.
