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Comme son nom l’indique, le RSA (Revenu de Solidarité Active) assure un revenu minimum pour les personnes en situation d’inactivité. Cependant, en 2025, les règles changent et des millions de Français pourraient se retrouver sur le carreau.
Qui attribue le RSA ?
Distribué par la CAF ou la MSA, le RSA se veut ainsi calculé en fonction des ressources et de la composition du foyer. Il est ainsi réévalué tous les trois mois.
D’ailleurs, depuis le 10 octobre 2023, une nouvelle législation impose aux bénéficiaires de consacrer 15 à 20 heures par semaine à des activités. Cela favorise donc leur insertion professionnelle.
Pour bénéficier du RSA, il faut être âgé d’au moins 25 ans, résider de manière stable en France. Et aussi ne pas dépasser un certain seuil de revenus.
Le montant du RSA varie ainsi selon les aides au logement et la situation résidentielle du bénéficiaire. Par exemple, une femme enceinte seule reçoit 816,33 euros par mois, montant qui passe à 953,56 euros après la naissance de l’enfant.
La nationalité n’est pas un critère exclusif pour le RSA. Les ressortissants de l’Espace économique européen, les Suisses, ainsi que les étrangers en situation régulière depuis cinq ans peuvent aussi en bénéficier.
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Pour déterminer le montant du RSA, la CAF prend en compte l’ensemble des revenus du bénéficiaire. Y compris les revenus d’activité professionnelle, les indemnités de chômage ou de maladie, ainsi que les revenus mobiliers et patrimoniaux.
Les règles changent
En 2025, une réforme du RSA pourrait profondément affecter la vie de près de deux millions de Français. Avec la perspective d’une réduction significative du nombre de bénéficiaires, beaucoup s’inquiètent de leur avenir.
Mais alors, quels seront les impacts de cette réforme sur vos droits ? La réforme prévue pour 2025 pourrait redéfinir ce dispositif d’attribution aux millions de bénéficiaires.
L’objectif du gouvernement se veut ainsi de renforcer l’accompagnement vers l’emploi. Mais cela s’accompagne de nouvelles exigences pour les bénéficiaires.
Un conseiller en insertion souligne que le RSA a pour but de favoriser la réinsertion professionnelle. Cependant, la mise en place d’une obligation d’activité inquiète de nombreux bénéficiaires.
Ceux qui ne rempliraient pas ces nouvelles conditions pourraient perdre leur accès à cette aide. Cette obligation d’activité constitue donc un point central de la réforme et pourrait affecter un grand nombre de bénéficiaires.
Bien que l’objectif se veuille de favoriser le retour à l’emploi, les personnes les plus éloignées du marché du travail, comme les familles monoparentales ou celles vivant dans des zones à faible offre d’emploi, craignent de se voir exclues du dispositif. Les critères pourraient être plus stricts.
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Des règles plus strictes pour le RSA ?
Aujourd’hui, les critères pour bénéficier du RSA sont stables, mais relativement complexes. Avec la réforme, ces critères pourraient devenir plus rigides, rendant l’accès à cette aide plus difficile.
Les revenus et le patrimoine des bénéficiaires pourront donc se voir examinés de manière plus stricte. Et des sanctions pourraient être mises en place pour ceux qui ne respecteraient pas leurs obligations.
Les économistes alertent cependant sur le risque d’une exclusion massive. Si les nouvelles mesures se voient appliquées de manière stricte, près de 1,9 million de personnes pourraient perdre leur RSA d’ici à 2025.
Cette réforme touchera principalement les personnes les plus précaires. Parmi les 2 millions de bénéficiaires potentiellement exclus, les familles monoparentales et les travailleurs aux revenus irréguliers sont particulièrement vulnérables.
Leur situation déjà fragile pourrait s’aggraver si leur allocation venait à se voir réduite ou supprimée. Les zones rurales, souvent caractérisées par un manque d’opportunités d’emploi et d’infrastructures, seront également fortement impactées.