Voir le sommaire Ne plus voir le sommaire
Chaque mois, le RSA permet aux Français de toucher un minimum de ressources pour mieux vivre. Cependant, au mois de mai, certains allocataires n’ont pas eu le droit à la hausse promise par le gouvernement.
Le RSA aide des millions de Français
Le RSA est une aide destinée aux personnes à faibles revenus. Ce dernier remplace le revenu minimum d’insertion (RMI) et d’autres aides temporaires.
Il fournit ainsi un revenu minimal ou un complément de revenu. Le RSA est généralement versé par la Caisse d’Allocations Familiales (CAF), tandis que les personnes relevant du régime agricole reçoivent cette aide par la Mutualité Sociale Agricole (MSA).
Depuis le 1ᵉʳ janvier 2016, le RSA activité a été fusionné avec la prime pour l’emploi pour former la prime d’activité. Pour être éligible au RSA, il faut remplir plusieurs conditions.
Il faut par exemple avoir au moins 25 ans (sauf exceptions), résider en France de manière stable. Et surtout, ne pas dépasser un certain seuil de revenus.
En 2024, le montant du RSA augmentera de 4,6 %, atteignant 627,14 € pour une personne seule. Et ce, afin de mieux refléter les coûts de la vie et de soutenir les personnes à revenu modeste.
À voir CAF: ces gros changements depuis le 10 décembre que tous les allocataires devraient connaitre
Les démarches administratives ont été simplifiées par France Travail. Le montant du RSA peut varier en fonction des aides au logement et de la situation de logement du bénéficiaire.
Des modalités qui changent
Les bénéficiaires pourront donc utiliser le simulateur en ligne du RSA pour évaluer rapidement leurs droits à diverses prestations et aides sociales. En 2022, environ 2,1 millions de personnes bénéficiaient du RSA.
Depuis 2023, plusieurs départements testent de nouvelles modalités d’accompagnement des allocataires du RSA. Elles se verront donc généralisées à toute la France à partir de 2025.
Chaque bénéficiaire devra s’inscrire à France Travail avant le 1ᵉʳ janvier 2025. Et signer un contrat d’engagement incluant un plan d’actions pour leur insertion sociale et professionnelle.
Pour calculer le montant du RSA, la CAF considère l’ensemble des revenus du bénéficiaire. Et ce, y compris les revenus d’une activité professionnelle, les indemnités chômage et maladie, ainsi que les revenus mobiliers et du patrimoine.
Depuis le 1ᵉʳ avril 2023, une personne seule sans enfant reçoit 635,71 € par mois. Une femme enceinte seule perçoit 816,33 € par mois, montant qui passe à 953,56 € après la naissance du bébé.
Toutefois, ce montant se veut réduit d’une somme forfaitaire pour les bénéficiaires recevant des aides au logement. Soit 76,28 € pour une personne seule sans enfant ou une femme enceinte seule.
Pourquoi votre RSA n’a pas augmenté cette année ?
De nombreux bénéficiaires se posent des questions sur l’augmentation du RSA, comme : « Pourquoi mon RSA n’a pas été augmenté au mois de mai 2024 ? ». Il se veut donc important de comprendre que le montant indiqué signifie le « montant forfaitaire mensuel ».
Il se veut ainsi intégré pour calculer le RSA dû au foyer bénéficiaire. Le RSA, tout comme la Prime d’activité, se dit soumis à un calcul complexe et ce montant forfaitaire n’est qu’un élément de ce calcul.
Pour une personne seule, le montant du RSA se calcule ainsi : Montant forfaitaire de 635,71 € − (autres ressources de votre foyer + forfait logement de 76,29 €) Montant forfaitaire de 635,71 €−(autres ressources de votre foyer +forfait logement de 76,29 €).
Si vous avez l’impression que votre RSA n’a pas augmenté, cela peut se voir dû à plusieurs facteurs. Si vos revenus ont augmenté, votre RSA diminue en conséquence, compensant ainsi la revalorisation annuelle de 4,6 %.
Autre facteur, l’introduction du « montant net social » dans les déclarations trimestrielles de ressources depuis février 2024. Ce dernier peut aussi affecter le montant de ce dernier.
Par exemple, les salariés recevant des titres-restaurant verront leur RSA automatiquement réduit. En cas d’erreur dans les déclarations passées, cette nouvelle mesure pourrait également impacter négativement les aides mensuelles reçues de la CAF en 2024.