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Les rumeurs pullulent sur les réseaux sociaux. C’est pourquoi, la vigilance est de mise concernant les informations, aides et allocations qui ne proviendraient pas directement de la CAF.
La CAF met en garde contre les fraudeurs
Les fraudes à la CAF sont de plus en plus courantes. Face à cette problématique, Gabriel Attal s’est engagé à prendre ses dispositions pour tenter d’effacer ce phénomène.
Chaque année, la fraude aux allocations sociales atteint des niveaux alarmants en France. Et ce, malgré les mesures anti-fraude en place sur le territoire.
Ainsi, de nombreux bénéficiaires reçoivent toujours des aides sans justification. Pour contrer cela, la CAF a introduit un algorithme pour détecter les bénéficiaires à risque de fraude.
Selon Nicolas Grivel, directeur de la Caisse Nationale des Allocations Familiales (CAF), cet algorithme ne se limite pas à la détection de la fraude. Mais il vise également à corriger les erreurs, qu’elles avantagent ou désavantagent les bénéficiaires.
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Toutefois, cette initiative suscite donc la controverse en France. Après les critiques politiques, plusieurs associations dénoncent l’utilisation de cet algorithme, le jugeant arbitraire et préjudiciable aux plus vulnérables.
Ces organisations, parmi lesquelles la Fondation Abbé-Pierre, l’ATD Quart Monde et la Ligue des droits de l’Homme, ont adressé une lettre ouverte au Premier ministre. Elles demandent l’arrêt de l’utilisation de cet algorithme.
Des mesures malvenues
Les associations arguent que cet algorithme discriminatoire plonge les bénéficiaires les plus fragiles. Comme les femmes seules avec enfants ou les personnes aux revenus instables, dans une précarité financière.
En mars 2023, la Caisse d’Allocations familiales (CAF) a engagé des poursuites judiciaires contre un couple résidant à Liévin. Ce dernier est accusé d’avoir détourné plus de 10 000 euros d’aides sociales.
Durant une période s’étendant de novembre 2018 à septembre 2021, le couple aurait ainsi bénéficié indûment de diverses aides sociales telles que le RSA et l’APL. Mais aussi des primes de Noël de l’État, en fournissant des déclarations frauduleuses.
La CAF a déposé une plainte à leur encontre et les suspects ont été interrogés par les autorités. Le couple, âgé de 50 ans devra rembourser les trop-perçus et pourrait faire de la prison.
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Attentions aux communications non-officielles de la CAF
Malgré son importance vitale, la CAF se voit souvent confrontée à la propagation de fausses informations. Récemment, des rumeurs sur des primes exceptionnelles ont circulé sur les réseaux sociaux, semant confusion et attentes injustifiées parmi les allocataires.
Pour contrer ces fausses nouvelles, la CAF a rapidement réagi en les démentant. Elle a affirmé qu’aucune nouvelle aide financière n’était prévue.
Ces rumeurs portent ainsi préjudice à la réputation de la CAF et perturbent la vie des bénéficiaires qui s’appuient sur ces informations pour planifier leur budget. La CAF met également en garde contre les tentatives de phishing de plus en plus sophistiquées.
Elle recommande de ne jamais partager de telles informations par email ou SMS et insiste sur l’importance de n’accéder qu’au site officiel de la CAF. Ou à son application mobile sécurisée pour toute démarche administrative.
Pour éviter les problèmes, il se veut primordial de ne contacter la CAF que via son site officiel. Les allocataires peuvent consulter et mettre à jour leur profil, faire des demandes de prestations et vérifier le statut de leurs dossiers dans un environnement sécurisé.
Les utilisateurs peuvent aussi obtenir des conseils en se rendant dans les locaux de la CAF ou en appelant le service clientèle via un numéro non surtaxé. Face à la prolifération des fausses informations et des tentatives de fraude, une responsabilité collective incombe à tous.