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En France, le Livret A ne perd pas ses lettres de noblesse et il en est de même pour l’assurance-vie. Seulement, ces livrets pourraient prochainement être soumis à la taxation des rentes.
Les prévisions du Livret A sur l’année 2024
En 2024, les personnes qui ont souscrit à un Livet A devraient voir leur épargne fructifier. En effet, le maintien du taux de ce dernier à 3 % pour toute l’année 2024, et même jusqu’au 31 janvier 2025, semble être une bonne nouvelle pour les épargnants.
Ils peuvent dès ce mois de janvier anticiper les gains sûrs de leurs économies. De plus, avec une inflation projetée à 2,5 % par la Banque de France pour 2024, le Livret A devrait offrir un rendement supérieur à l’augmentation des prix sur l’ensemble de l’année.
À condition que les prévisions de l’institution se réalisent. Cependant, ce rendement net positif de 0,5 point ne doit pas masquer une réalité importante.
En effet, les épargnants auraient pu bénéficier d’une rémunération bien plus élevée en 2024, dès le 1ᵉʳ février. La formule de calcul du taux du Livret A prend en compte à la fois la moyenne de l’inflation hors tabac annuelle sur les six derniers mois.
Entre juillet 2023 et décembre 2023, l’inflation moyenne a été de 4,1 %. Alors que la moyenne semestrielle des taux interbancaires était de 3,8 %, donnant un résultat de 3,95 % après arrondi au dixième, conformément à la règle de calcul.
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Par conséquent, le taux du Livret A aurait dû passer à 4 % le 1ᵉʳ février. Cette différence d’un point de rendement aura des conséquences financières significatives en 2024.
Qu’en est-il de l’assurance-vie ?
L’assurance-vie, qui avait connu un déclin en tant que placement favori, retrouve sa popularité dans le contexte de la hausse des taux. Malgré cet engouement renouvelé, elle doit relever certains défis pour reconquérir pleinement les épargnants.
Cette dernière offre aux investisseurs une gamme étendue de supports d’investissement. Ce qui leur permet de diversifier leur portefeuille en fonction de leurs objectifs financiers et de leur tolérance au risque.
Que ce soit à travers des fonds en euros offrant stabilité et sécurité, ou à travers des supports en unités de compte tels que les actions. Ils offrent des rendements potentiellement plus élevés, mais avec un niveau de risque supérieur.
Cependant, choisir les supports d’investissement appropriés peut être complexe pour ceux qui manquent de temps, de connaissances ou qui préfèrent simplement déléguer cette responsabilité. Par conséquent, de nombreux épargnants optent pour la gestion pilotée.
Cette dernière permet de confier à un professionnel le soin de prendre les décisions d’investissement. Après avoir connu un déclin pendant plusieurs années, l’assurance-vie entame l’année 2024 avec dynamisme.
En janvier 2024, les versements en assurance-vie ont atteint un niveau record de 15,9 milliards d’euros. Soit une augmentation de 12 % par rapport à l’année précédente.
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Le Livret A et l’assurance-vie, soumis à la taxation des rentes
Il y a quelques jours, le Premier ministre a déclaré son intention de présenter d’ici juin des propositions pour une taxation des rentes. Dans le but de réduire la dette nationale et de ramener le déficit à 3 % d’ici à 2027.
Cependant, il n’a pas précisé quelles personnes ou entités seraient concernées par cette taxe. Selon certains analystes, plusieurs catégories pourraient être touchées par cette mesure, notamment les gros épargnants possédant plusieurs biens immobiliers.
D’autres catégories pourraient également se voir visées. Comme les détenteurs d’assurances-vie ou de Livrets A, et cette information a rapidement suscité une réaction de l’exécutif.
La porte-parole du gouvernement, Prisca Thevenot, a démenti les rumeurs selon lesquelles le Livret A et l’assurance-vie se verraient taxés. Pour limiter le déficit public et atteindre l’objectif de 3 % en 2027.
Cette dernière a souligné qu’il ne faut pas toucher aux assurances-vie et aux Livrets A. Elle a aussi affirmé qu’il n’était pas question d’augmenter les impôts ni de supprimer les aides au logement.
Il est donc important de rappeler que la décision de taxer les rentes a été annoncée par le Premier ministre. Ce dernier a aussi souhaité que la majorité se voit pleinement associée à cette démarche pour réduire le déficit.