Voir le sommaire Ne plus voir le sommaire
Le chèque énergie est un dispositif d’aide aux ménages modestes pour payer leurs factures d’énergie. En 2024, cette aide prend en compte l’inflation et l’augmentation des coûts énergétiques, mais attention aux changements pour 2025.
Un chèque énergie pour le plus grand nombre
Attribué sous conditions de ressources, le chèque énergie aide à réduire les factures d’électricité, de gaz, de fioul. Il peut donc aussi servir pour certains travaux de rénovation énergétique.
Son montant varie entre 48 et 277 euros, en fonction des revenus et de la composition du ménage. Pour y être éligible, le revenu fiscal de référence par unité de consommation doit être inférieur à 11 000 euros.
Cette aide se voit d’ailleurs versée automatiquement, sans démarche à effectuer. Elle arrive ainsi généralement entre mars et avril et est valable pendant un an.
Chèque énergie: la vraie date à laquelle vous allez toucher cette aide
En 2024, la distribution suit un calendrier semblable, et les foyers éligibles reçoivent donc le chèque directement à leur domicile. L’utilisation du chèque se veut d’ailleurs flexible.
Il peut se voir envoyé aux fournisseurs d’énergie ou utilisé pour payer des factures dans des établissements agréés. En cas de travaux de rénovation énergétique, il se veut possible de cumuler le chèque énergie avec d’autres aides comme MaPrimeRénov’.
Ce cumul favorise donc l’amélioration énergétique des habitations. Ce qui contribue à la réduction des consommations et des émissions de gaz à effet de serre.
À voir Chèque énergie: c’est votre dernière chance pour le toucher après c’est terminé
Une éligibilité à vérifier
Pour vérifier son éligibilité, il suffit donc de se référer à la déclaration de revenus de l’année précédente. En cas de perte ou de non-réception, un dispositif en ligne permet de faire une réclamation.
Le chèque énergie est l’un des moyens pour l’État français d’aider les foyers à faire face aux charges énergétiques croissantes et de promouvoir la transition écologique.
En 2024, le chèque énergie a connu bien des évolutions. Depuis 2018, près d’un ménage français sur cinq a reçu ce soutien par courrier, permettant à 5,8 millions de foyers modestes de régler leurs factures de gaz et d’électricité.
Ou bien d’investir dans des travaux de rénovation énergétique. Jusqu’à présent, ce chèque se voyait ainsi distribué automatiquement aux ménages éligibles.
Cependant, le projet de loi de finances 2025 prévoit donc une modification importante dans son mode de versement. Suite à la suppression de la taxe d’habitation, une réforme technique du mode de versement a été annoncée.
Cette annonce a été faite par le ministère des Comptes Publics, Laurent Saint-Martin, dans une déclaration au Figaro. Mais concrètement, en quoi consiste ce changement ?
Un changement concernant le chèque énergie
Auparavant, l’éligibilité des foyers était évaluée sur la base de la taxe d’habitation. Désormais, les critères s’appuieront sur le numéro de point de livraison d’électricité du logement et sur des paramètres fiscaux comme le revenu fiscal de référence du foyer.
Les ménages déjà bénéficiaires ne devraient donc pas se dire affectés. Ces derniers continueront ainsi de recevoir le chèque automatiquement si leur revenu respecte les conditions requises.
À voir Chèque énergie: plus que quelques jours pour obtenir jusqu’à 277 euros
En revanche, les nouveaux bénéficiaires devront ainsi en faire eux-mêmes la demande via une plateforme en ligne. Ce qui rompt ainsi avec la distribution automatique.
L’Agence de services et de paiement, qui gère la distribution du chèque énergie, établira donc chaque année une liste des bénéficiaires. Et ce, à partir des données des années précédentes et des demandes enregistrées en ligne.
L’objectif se veut d’éviter les erreurs et les doublons, en assurant qu’un seul chèque énergie soit délivré par logement. Pour vérifier votre éligibilité, vous pouvez utiliser le simulateur en ligne sur le site chequenergie.gouv.fr.
Le chèque se veut ainsi attribué en fonction des revenus et de la composition du foyer. Pour en bénéficier, votre revenu fiscal de référence par unité de consommation de l’année N-2 doit être inférieur à 11 000 euros, et vous devez résider dans un logement soumis à la taxe d’habitation.