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Les personnes âgées qui comptent sur leurs retraites pour subsister enchaînent les déceptions depuis quelques mois. Après une revalorisation minime de la pension complémentaire Agirc-Arrco, en novembre, deux autres mauvaises nouvelles leur tombent dessus. Cela concerna la revalorisation prévue des retraites en janvier.
Selon les informations transmises par le gouvernement, l’augmentation des pensions ne sera pas au goût de tout le monde. Et cette fâcheuse situation risque d’avoir des impacts à long terme sur les finances des seniors.
Une augmentation limitée à 0,8 % sur les retraites en 2025
Des millions de seniors à travers la France ont comme seule source de revenus leurs pensions après avoir longtemps travaillé. En effet, à la fin de leur carrière professionnelle, ils touchent une pension de base ainsi qu’une pension complémentaire, essentielles pour leur subsistance. Toutefois, le montant des pensions ne suffit souvent pas à couvrir toutes les dépenses des personnes âgées.
Ainsi, l’Etat ainsi que les caisses de retraite complémentaire procèdent à une revalorisation annuelle des pensions. L’augmentation de la pension de base intervient au 1ᵉʳ janvier de chaque année.
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L’Etat a promis aux seniors que la hausse des pensions correspondraient à la moitié de l’inflation. Si l’on se fie à la moyenne annuelle de l’inflation à 2,2 %, de janvier à octobre, les pensions devraient alors augmenter de 1,1 % au 1ᵉʳ janvier 2025. Cependant, le gouvernement en a décidé autrement. Les seniors ne bénéficieront que d’une revalorisation de 0,8 %.
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Toutefois, une revalorisation supplémentaire s’appliquera pour certains séniors en cours d’année. Cette augmentation interviendra au mois de juillet et concernera les retraites inférieures à 1 524 euros bruts par mois.
Cette mesure de soutien provient d’un amendement du Sénat dans le cadre du PLFSS. Plus précisément, elle découle d’une entente entre Michel Barnier et Laurent Wauquiez.
Malgré la promesse d’une augmentation supplémentaire, en juillet, cette mesure énerve beaucoup les seniors. En effet, bon nombre de ces derniers luttent déjà pour subvenir à leurs besoins. Ainsi, limiter la hausse des retraites à 0,8 % pendant 6 longs mois compromet sérieusement leur subsistance.
Une autre mauvaise nouvelle qui plane au-dessus des personnes âgées
La hausse de 0,8 % des retraites s’est confrontée à une vague de critiques et de mécontentement auprès des seniors. Cependant, malgré les nombreuses oppositions, le gouvernement ne compte pas réfréner la mesure.
Selon le cabinet du Premier ministre, le calcule repose, non seulement sur l’inflation actuelle, mais aussi sur les prévisions économiques pour l’année à venir.
Le ralentissement de l’inflation, en 2024, justifie alors la hausse modérée sur les pensions. De plus, cette mesure s’inscrit dans le cadre de l’atteinte de l’objectif de faire des économies sur les dépenses publiques.
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Cette augmentation limitée à 0,8 % permet d’économiser environ 500 millions d’euros. D’ailleurs, c’est grâce à ces économies que le gouvernement pourra revaloriser les petites retraites au mois de juillet.
Les associations prenant en charge les personnes âgées s’indignent face à cette décision de l’Etat. Selon Claude Wagner, membre de la CFDT Retraités, » Cette baisse aura un impact sur les revalorisations des années suivantes « .
Cette mauvaise nouvelle inquiète énormément des seniors qui craignent de voir le montant de leurs pensions stagner pour les prochaines années. Une situation qui mettra à mal leurs finances et qui compromettra encore plus leur autonomie.