Allocations familiales: ces changements pour 2025 qui vont tout changer à la CAF

Les allocations familiales permettent à des millions de Français de mieux vivre. Voici les changements qui sont attendus en France en 2025.

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En 2024, les allocations familiales en France continuent de soutenir les familles en fonction du nombre d’enfants et des revenus. Cependant, des modifications sont à prévoir en 2025.

Tout savoir sur les allocations familiales

En France, les allocations familiales visent à alléger les charges familiales pour les foyers. Elles sont donc versées mensuellement par la Caisse d’allocations familiales (CAF).

Le montant des allocations varie ainsi en fonction du revenu fiscal de référence et du nombre d’enfants à charge. Par exemple, pour une famille avec deux enfants, les allocations familiales vont de 33,62 euros à 139,83 euros par mois.

Et ce, en fonction du plafond de ressources. Ce montant augmente avec chaque enfant supplémentaire : à partir de trois enfants, les familles peuvent recevoir entre 76,50 et 318,99 euros par mois.

Les allocations familiales se voient ainsi modulées depuis 2015, en fonction des revenus. Afin de cibler davantage les ménages modestes.

Les plafonds de ressources se voient ainsi actualisés chaque année. Et en 2024, ils dépendent toujours des revenus de l’année N-2 (2022).

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Cette modulation continue de susciter des débats. En effet, certains soulignant son importance pour une meilleure équité, d’autres estimant qu’elle diminue l’aide aux familles de la classe moyenne.

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Des aides complémentaires

En plus des allocations familiales de base, des aides complémentaires existent. Le complément familial pour les familles ayant au moins trois enfants, la prestation d’accueil du jeune enfant (PAJE) pour les jeunes parents.

Mais aussi l’allocation de rentrée scolaire pour aider aux dépenses de rentrée. Des aides comme la majoration pour les enfants de 14 ans et plus viennent également compléter le dispositif.

Ce système, financé par la Sécurité sociale, reste donc essentiel pour réduire les inégalités et soutenir le coût de la vie des familles. Particulièrement dans un contexte d’inflation en 2024.

Les allocations familiales constituent donc une composante majeure de la politique familiale française. Elles visent à garantir un soutien continu aux foyers avec enfants, malgré des ajustements qui répondent aux contraintes budgétaires et aux besoins actuels.

D’ailleurs, les bénéficiaires d’aides sociales peuvent se voir rassurés. Après le report de la revalorisation des pensions de retraite annoncé par Michel Barnier, certains craignaient que d’autres aides sociales subissent le même sort.

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Les allocations familiales en 2025 :  qu’il faut savoir sur les changements

Dans son projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) dévoilé jeudi dernier, le gouvernement a précisé « l’indexation des autres prestations sociales et des minima vieillesse à la date prévue sera maintenue afin de protéger les populations les plus vulnérables ».

Les revalorisations respecteront le calendrier prévu pour 2025. Mais quelles aides se disent concernées, à quel moment et dans quelles proportions ?

Dès le 1ᵉʳ janvier, les revalorisations classiques se verront appliquées. Le minimum contributif (Mico), l’Allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa), la pension d’invalidité et la Prestation de compensation du handicap (PCH) se verront ajustés à cette date.

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Bien que le taux d’augmentation soit attendu autour de 2 % en fonction de l’inflation, ce chiffre reste à confirmer. L’année passée, ces prestations avaient été relevées de manière drastique : +3,4 % pour le Mico, +5,3 % pour l’Aspa, et +4 % pour la pension d’invalidité.

Cette augmentation plus faible reflète le ralentissement de l’inflation. Elle-même liée à la baisse des prix de l’énergie et à la stabilisation des prix alimentaires d’après l’Insee.

Le 1ᵉʳ avril verra une seconde vague d’augmentations. Avec notamment la revalorisation du Revenu de solidarité active (RSA), de la prime d’activité, des allocations familiales et de l’Allocation aux adultes handicapés (AAH), rehaussées de 1,9 % contre 4,6 % en 2023.

Ainsi, la base mensuelle des allocations familiales augmentera à 475,30 euros (+8,86 euros), et l’AAH à 1035,35 euros (+19,30 euros). Seules les pensions de retraite verront leur revalorisation reportée au 1ᵉʳ juillet, générant environ 3,6 milliards d’euros d’économies.


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