Comprendre les dangers des tiques pour la santé de votre chien

Découvrez les dangers des tiques pour vos animaux. Informez-vous sur les risques de maladies transmissibles par ces parasites.

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Au retour du printemps et pendant toute la belle saison, un petit parasite refait surface : la tique. Discrète mais redoutable, elle se dissimule dans les herbes hautes ou sous les feuillages, et profite du moindre contact avec un animal pour prélever son repas de sang. Bien plus qu’une simple gêne, la morsure de tique expose chaque chien à des risques sanitaires bien réels, notamment en raison des maladies transmissibles comme la piroplasmose.

Pourquoi les tiques représentent-elles un risque pour les chiens ?

Visibles à l’œil nu, les tiques sont des acariens parasites qui s’attachent à la peau du chien afin de se nourrir de son sang. Ce comportement les rend particulièrement dangereuses, car elles injectent leur salive contenant parfois des agents infectieux. En France, plusieurs espèces de tiques sévissent dans la nature, chacune pouvant être porteuse de pathogènes difficiles à détecter immédiatement après la morsure.

Certains agents transmis par ces parasites sont responsables de maladies potentiellement graves chez le chien. Parmi celles-ci, la piroplasmose figure parmi les plus redoutées : cette maladie, causée par un protozoaire, attaque les globules rouges et provoque anémie, fièvre et abattement soudain de l’animal infecté. On observe également la transmission d’autres maladies telles que la borréliose (maladie de Lyme) ou l’ehrlichiose, toutes deux pouvant s’avérer handicapantes, voire mortelles sans traitement rapide.

Où se cachent les tiques et quelles zones sont les plus à risque ?

Certaines régions françaises connaissent une forte concentration de tiques, souvent liée à la présence de forêts, prairies ou espaces humides. Ces milieux favorisent la prolifération des tiques grâce à une humidité élevée et une végétation dense, parfaits pour qu’elles attendent le passage d’un hôte potentiel.

Le danger ne se limite pas aux campagnes. Les parcs urbains, jardins familiaux et même les bords de chemins peuvent héberger ces parasites, surtout au printemps et à l’automne, quand leur activité atteint son pic. Après une promenade, il n’est donc pas rare de ramener chez soi ce passager indésirable accroché dans le pelage du chien.

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  • Lisières de forêt
  • Prairies humides
  • Bords de rivières
  • Broussailles et haies épaisses
  • Zones urbanisées verdoyantes

Chez le chien, les tiques affectionnent particulièrement certaines parties du corps pour s’installer : on les retrouve souvent à proximité des oreilles, entre les doigts, autour du cou ou encore à l’intérieur des cuisses.

Quels symptômes doivent alerter après une piqûre de tique ?

Surveiller régulièrement l’état de son chien après chaque balade est essentiel, car les premiers symptômes liés à une morsure de tique ne sont pas toujours spécifiques. Une fatigue inhabituelle, de la fièvre ou un refus de manger méritent attention. Parfois, on constate également une coloration foncée des urines, traduisant une atteinte des globules rouges.

Si la piroplasmose se manifeste rapidement, d’autres infections mettent plus de temps à déclarer leurs signes distinctifs. Gonflement local, rougeur ou grattage répété à un endroit précis du corps font partie des signaux d’alerte. Consulter rapidement un vétérinaire permet alors d’éviter des complications graves.

  • Abattement ou baisse soudaine d’activité
  • Perte d’appétit inexpliquée
  • Fièvre persistante
  • Changements dans la couleur de l’urine
  • Membres douloureux ou raideurs

Comment protéger efficacement son chien contre les tiques ?

Réduire les risques ne signifie pas supprimer totalement le danger après une balade en pleine nature. Plusieurs mesures simples permettent néanmoins de diminuer significativement l’exposition du chien aux morsures de tiques. L’association d’examens réguliers et d’une protection antiparasitaire reste un duo incontournable.

Un examen visuel minutieux du pelage s’impose dès le retour à la maison, tout particulièrement si la promenade a eu lieu en milieu boisé ou herbeux. L’utilisation de produits adaptés, vendus en pharmacie ou chez le vétérinaire (pipettes, sprays ou colliers), crée une barrière efficace qui repousse ou tue les tiques avant qu’elles n’aient le temps de transmettre une éventuelle infection.

Quelles précautions pratiques adopter durant la période à risque ?

La surveillance quotidienne du chien s’accompagne d’une adaptation des habitudes de balade, surtout lorsque la météo chaude et humide annonce un regain d’activité des tiques. Privilégier les sentiers dégagés, éviter les zones broussailleuses ainsi qu’un contrôle approfondi du pelage facilitent grandement la prévention.

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Utiliser un tire-tique pour retirer tout individu détecté reste indispensable, sans oublier de désinfecter la zone concernée. Il convient de ne jamais arracher la tique à la main ni utiliser de produits chimiques, qui pourraient augmenter le risque de transmission de germes lors du retrait.

  • Inspecter le chien après chaque sortie
  • Appliquer régulièrement un antiparasitaire adapté
  • Effectuer les retraits délicats à l’aide d’un outil adéquat
  • Consulter un vétérinaire en cas de doute

En quoi le suivi vétérinaire joue-t-il un rôle clé ?

Face à la recrudescence des maladies transmises par les tiques, la consultation annuelle ou biannuelle chez le vétérinaire constitue une étape de prudence supplémentaire. Cet examen permet d’évaluer l’état général du chien et d’adapter les mesures de prévention à ses besoins particuliers.

Les vétérinaires recommandent également des campagnes de vaccination là où cela est pertinent, notamment contre la piroplasmose dans les zones endémiques. Leur expertise sert alors de relais précieux pour informer, traiter et garantir une action rapide en cas de suspicion d’infection.

Source : Francebleu.fr

Crédit photo © DivertissonsNous


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