Voir le sommaire Ne plus voir le sommaire
Alors que l’enquête sur la mort d’Émile continue de mobiliser les enquêteurs et de susciter une vive émotion dans l’opinion publique, un élément vient renforcer le mystère déjà dense de cette affaire. Il s’agit du silence obstiné d’un témoin qui représente un élément central dans la chronologie des événements.
Un témoin de la mort d’Émile refuse de parler
À ce jour, malgré des mois d’investigations, plusieurs gardes à vue, des perquisitions et la découverte macabre des restes de l’enfant, de nombreuses zones d’ombre subsistent. Et parmi elles, le refus de collaborer d’un homme.
Pourtant, ce dernier pourrait bien détenir une partie de la vérité. Ce témoin, âgé d’une soixantaine d’années, habite à proximité immédiate du domicile des grands-parents maternels d’Émile, à quelques dizaines de mètres seulement.
Selon les informations rapportées par Le Nouveau Détective, il aurait vu l’enfant s’éloigner en direction du Bas-Vernet, le jour de sa disparition. Peu de temps après, il aurait aussi aperçu Philippe Vedovini, le grand-père, marcher dans la même direction.
Un enchaînement de faits qui pourrait se montrer décisif. Mais l’homme n’a jamais souhaité les relater publiquement. Interrogé au printemps 2025, il a maintenu son silence. La raison ? Il ne préfère pas s’exposer davantage.
À voir Mort d’Émile : 2 nouvelles pistes sérieuses après la garde à vue de son grand-père
Son refus de parler en public pourrait s’expliquer par l’ampleur médiatique de l’affaire, qui depuis le début ne cesse de faire la une des journaux. L’identité des principaux protagonistes, les nombreuses hypothèses relayées par la presse et les accusations qui ont circulé, souvent sans preuve, ont alimenté un climat pesant dans le village du Haut-Vernet.
Une enquête qui se poursuit toujours
Ce silence sur la mort d’Émile questionne tout de même. Surtout s’il s’avère que l’homme a été le dernier à voir le petit garçon vivant. D’autres témoignages ont également semé le trouble parmi les enquêteurs.
Deux voisins ont affirmé avoir vu Émile à des endroits différents, mais à des moments similaires. Cela rend donc difficile l’établissement d’un scénario fiable. Ce flou autour de la mort d’Émile rend l’enquête d’autant plus complexe.
Une seule déclaration imprécise ou erronée pourrait modifier toute l’enquête. Depuis la découverte en mars 2025 par une promeneuse d’Émile, les expertises médico-légales ont révélé des indices troublants.
Selon le procureur de la République, des traces d’un traumatisme facial violent ont vu le jour sur le crâne de l’enfant. Cela pourrait évoquer une mort non accidentelle. Ce détail, ajouté à d’autres éléments, a renforcé la thèse d’une possible intervention d’un tiers.
Une piste évoquée
La piste intrafamiliale reste d’actualité. Fin mars 2025, les grands-parents maternels d’Émile, Philippe et Anne Vedovini, ainsi que deux de leurs enfants, ont fait l’objet d’une garde à vue pour « homicide volontaire » et « recel de cadavre ».
À voir Mort d’Émile: ces pistes toujours étudiées par les enquêteurs pour trouver le coupable
Les forces de l’ordre les ont finalement relâchés sans poursuite. En revanche, les enquêteurs examinent toujours leur implication. Lors des perquisitions à leur domicile principal de La Bouilladisse, un véhicule et une remorque pour chevaux ont été saisis.
Le climat autour de la mort d’Émile est devenu encore plus pesant avec le suicide du prêtre Claude Gilliot. Pour rappel, ce dernier avait baptisé Émile. Avant son geste, il avait confié ses soupçons à l’égard du grand-père.
À l’heure actuelle, pas moins de dix-sept personnes restent des suspects potentiels dans l’enquête. Pourtant, aucune mise en examen n’a eu lieu. Les investigations peinent à avancer de manière décisive. Le silence du témoin du Bas-Vernet, considéré comme l’un des derniers à avoir vu l’enfant, interroge.
Crédit photo © Screenshot TV