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L’impôt sur le revenu reste une contribution essentielle au financement des services publics en France. Voici combien un Français paiera en gagner 1800 euros par mois.
Tout savoir sur l’impôt sur le revenu
En 2024, le barème progressif demeure inchangé, avec cinq tranches d’imposition selon le revenu net imposable. 0 % pour les revenus jusqu’à 10 777 €, 11 % entre 10 778 € et 27 478 €, 30 % entre 27 479 € et 78 570 €.
Mais aussi 41 % entre 78 571 € et 168 994 € 45 % pour les revenus au-delà de 168 994 €. Chaque année, le barème est réévalué pour prendre en compte l’inflation.
Des millions de Français peuvent faire baisser leurs impôts mais il faut respecter cette condition
En 2024, les seuils augmentent de 4,8 %, reflétant l’évolution du coût de la vie. Cette revalorisation vise à limiter l’impact de l’inflation sur les contribuables, en particulier ceux dont les revenus n’ont pas augmenté au même rythme.
Mais alors, quelles sont les nouveautés ? Le prélèvement à la source, instauré en 2019, reste au cœur du dispositif fiscal et les contribuables continuent de déclarer leurs revenus au printemps pour ajuster leur taux de prélèvement.
Ils se voient calculés sur les revenus de l’année précédente. Les ajustements s’effectuent ensuite automatiquement pour s’aligner sur les revenus actuels.
Une nouveauté importante en 2024 concerne les revenus exceptionnels et les dispositifs incitatifs. Certains avantages fiscaux, comme les réductions pour investissements dans des PME ou des dispositifs pour la transition énergétique, voient leurs plafonds ajustés.
Une nouveauté pour 2024
Cela vise à encourager des comportements responsables tout en optimisant les recettes fiscales. Les dispositifs comme le crédit d’impôt pour l’emploi d’un salarié à domicile. Ou pour la garde d’enfants de moins de 6 ans sont reconduits.
Ces avantages permettent d’alléger la charge fiscale pour de nombreuses familles et de favoriser l’emploi dans certains secteurs. L’impact de la fiscalité écologique 2024 marque également une montée en puissance de la fiscalité écologique.
Les aides pour la rénovation énergétique des logements, telles que MaPrimeRénov’, restent prioritaires. Et ce, pour inciter les ménages à réduire leur empreinte carbone.
Ces incitations s’intègrent dans une fiscalité globale visant à concilier équité sociale et transition écologique. L’impôt sur le revenu en 2024 s’adapte aux évolutions économiques. Tout en poursuivant son rôle central.
Il sert donc à financer les services publics tout en promouvant des politiques sociales et environnementales. Mais, en 2025, les règles changent.
L’impôt sur le revenu en 2025
L’incertitude règne concernant les impôts à payer en 2025. En raison de l’instabilité politique actuelle et de l’adoption d’une motion de censure, le budget 2025 n’a donc pas été finalisé.
Selon les alertes récentes, jusqu’à 17 millions de ménages pourraient voir leur charge fiscale augmenter par rapport à 2024. L’impact sur les finances des contribuables pourrait être significatif, en l’absence d’indexation des barèmes d’imposition sur l’inflation.
L’internaute a réalisé une simulation basée sur un salaire médian de 1 850 euros net avant impôts. Un célibataire sans enfant avec un revenu mensuel de 1 850 euros net avant prélèvement à la source (1 800 € perçus après) devrait payer 526 € d’impôt.
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Avec le budget prévu, cela passe donc à 490 €. Un couple marié sans enfant, avec un revenu mensuel net de 1800 euros net après prélèvement, devrait payer 1 353 €.
Avec le budget prévu cela passe donc à 1 281 €, soit une différence de 72 €. Pour un couple marié avec un enfant de 10 ans à charge et un revenu de 1800 euros net après prélèvement, l’impôt sur le revenu revient à 451 €.
Avec le budget prévu il passe donc à 316 €, soit une différence de 135 €. Ces chiffres, basés donc sur des déclarations simples sans crédits ou réductions d’impôts, ont été calculés à l’aide du simulateur officiel du fisc.
Ils représentent ainsi l’impôt total à payer sur l’année, prélèvement à la source inclus. L’absence d’indexation des barèmes sur l’inflation pourrait entraîner une augmentation significative de l’impôt. Pour des millions de contribuables.