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Tous les automobilistes ne savent pas que toutes les plaques d’immatriculation en France doivent respecter des règles très strictes. En effet, par exemple, pour assurer une identification claire et éviter toute confusion, certaines lettres sont tout simplement interdites sur nos routes. Quelles sont-elles et pourquoi ? Découvrez les détails de cette réglementation.
Tous les automobilistes le savent-ils ?
Au cours de l’histoire, les plaques d’immatriculation des voitures ont changé plusieurs fois depuis leur première apparition en France en 1892.
Le système FNI (Fichier National des Immatriculations, au format 3821 XB 92, puis 19 LJZ 75) qui courait depuis 1950, a laissé sa place, en 2009, au système SIV (Système d’Immatriculation des véhicules, au format DN-070-XM). En effet, Paris (75) ayant pratiquement utilisé ce format jusqu’au bout, le changement a du se faire le 15 avril 2009.
Ce changement signait aussi la fin de plusieurs séries spéciales, spécifiques à certains véhicules. Tels que ceux de la police, des sapeurs-pompiers de Paris, de la RATP, des engins agricoles, ou encore des scooters.
Le système retenu en avril 2009 est le suivant : 2 lettres, un tiret, 3 chiffres, un tiret puis encore deux lettres (EV-356_BP). Ce système offre 289 341 840 possibilités qui permettent d’assurer l’immatriculation des véhicules pendant environ soixante-dix ans.
Toutefois, certaines lettres et combinaisons sont interdites afin d’éviter tout risque de confusion. En effet, les plaques d’immatriculation doivent se conformer à des règles précises. En matière de taille, d’espacement des caractères et de disposition pour toutes les voitures. Chaque plaque porte, bien-sur, le numéro inscrit sur le certificat d’immatriculation (ex-carte grise) de la voiture.
Quelles sont les lettres et les combinaisons interdites ?
Aucun automobiliste n’a le droit de choisir son numéro d’immatriculation ni d’en changer. En effet, un système informatique l’attribue automatiquement. Cela permet, notamment aux autorités et aux services préfectoraux, d’avoir des informations, en temps réel, sur l’ensemble des véhicules qui circulent dans le pays.
Dans un premier temps, ce sont les voyelles I, O et U, qui ne doivent pas apparaître sur les plaques. Elles ne doivent donc jamais apparaître sur aucune plaque d’immatriculation. Pourquoi ? Tout simplement pour éviter que le système SIV ne les confonde avec d’autres signes. Par exemple, on pourrait confondre le I avec le 1. Le O, quant à lui, ressemble en tout point au 0 (zéro). Et enfin, le U, est légèrement trop proche de la lettre V.
Dans un second temps, sur une plaque d’immatriculation, la combinaison « SS », ne doivent jamais apparaître. Cette interdiction est relative à un pan de l’histoire, faisant référence à l’Allemagne nazie.
En effet, durant la Seconde Guerre mondiale, la Schutzstaffel ou « SS », qui signifie « escadron de protection », était une des principales organisations du régime d’Adolph Hitler. Les « SS » étaient alors en charge d’organiser, notamment, la déportation et l’extermination.
Par ailleurs, dans le département de la Haute-Garonne, il est interdit de circuler avec une plaque d’immatriculation d’un modèle antérieur à 2009. En effet, les plaques, avant 2009 pouvaient afficher des sigles à trois lettres et afficher les lettres AZF. Or ces lettres font référence à l’explosion meurtrière dans l’usine du même nom le 21 septembre 2001 qui avait causé la mort de 31 personnes.