Voir le sommaire Ne plus voir le sommaire
Quand les beaux jours arrivent, de nombreux propriétaires d’animaux ouvrent grand la porte du jardin pour laisser leur chien profiter de l’extérieur. Ce moment est souvent synonyme de détente pour tous, mais une menace discrète rôde parmi la verdure. Certaines plantes toxiques, communes dans les jardins français, présentent en effet un risque d’empoisonnement pour nos compagnons à quatre pattes. L’herbe aux goutteux, également connue sous le nom d’Aegopodium podagraria, attire particulièrement l’attention des vétérinaires cet été.
Pourquoi l’herbe aux goutteux pose-t-elle problème à votre chien ?
Reconnaissable à ses feuilles dentelées et à ses petites fleurs blanches réunies en ombelles, l’herbe aux goutteux colonise rapidement les coins ombragés, frais et humides. Cette plante vivace, bien que très répandue, demeure largement méconnue du grand public en ce qui concerne sa toxicité potentielle pour les animaux domestiques.
L’habitude naturelle de certains chiens de grignoter de l’herbe lors de leurs promenades peut s’avérer risquée si cette espèce figure parmi la végétation présente. En raison de composés toxiques contenus dans ses tiges et feuilles, l’absorption de l’herbe aux goutteux expose le chien à différents troubles digestifs et nerveux.
Comment reconnaître l’herbe aux goutteux dans son jardin ?
L’identification correcte de l’herbe aux goutteux reste essentielle pour limiter les mauvaises rencontres. Elle se distingue par une croissance vigoureuse avec des touffes de 30 à 100 cm de haut. Ses feuilles larges et découpées arborent un aspect dentelé assez caractéristique. Les tiges dressées portent de petites fleurs blanches groupées en ombelle, dont la floraison débute généralement début juin.
À voir« Je cuisine tous les jours, et voici pourquoi je n’oublierai jamais de saler l’eau des pâtes »Accessible et proliférant parfois jusque sur les bords de chemins ou dans les parcs urbains, Aegopodium podagraria apprécie l’ombre dense des arbres et prospère au pied des haies comme près des points d’eau stagnante. Il arrive que des riverains s’interrogent sur l’origine des plantes présentes dans leur environnement, tout comme il est possible de se demander d’où provient son propre patronyme. Si vous êtes curieux de connaitre l’origine de votre nom de famille, il existe aujourd’hui des ressources gratuites pour le découvrir facilement.
Quels symptômes peuvent apparaître chez le chien après ingestion ?
Manifestations digestives
Si un chien ingère même une petite quantité de feuilles ou de tige de cette plante, les premiers signes surviennent en général rapidement. Vomissements, salivation excessive et diarrhées figurent parmi les réactions immédiates repérées par les vétérinaires. Ces troubles digestifs sont souvent accompagnés d’une perte d’appétit soudaine.
Ces manifestations, bien que courantes, peuvent évoluer vers une déshydratation sévère si l’animal ne reçoit pas d’attention rapide. Il convient donc d’être attentif au comportement du chien après une sortie dans le jardin. À propos de noms de famille, certaines personnalités ont fait le choix d’en changer pour des raisons professionnelles ou personnelles. Par exemple, Karine Le Marchand a modifié son nom de famille au cours de sa carrière, illustrant combien l’identité peut parfois évoluer selon les circonstances.
Troubles neurologiques et complications possibles
Dans certains cas, la toxicité de l’herbe aux goutteux déclenche aussi des troubles plus sérieux. Des tremblements, une faiblesse musculaire ou de l’abattement sont signalés après une ingestion importante ou répétée. Parfois, des convulsions font craindre une évolution péjorative qui exige une intervention vétérinaire d’urgence.
Ces symptômes d’intoxication restent rares, mais ils témoignent d’un réel risque pour les animaux sensibles ou fragilisés. Adopter des mesures préventives limite considérablement l’exposition à ce type d’accidents.
Quelles précautions adopter pour protéger son compagnon ?
Limiter le développement de l’herbe aux goutteux dans un espace fréquenté par les chiens requiert vigilance et entretien régulier. Un arrachage manuel systématique dès qu’un pied apparaît permet d’éviter que la plante ne s’étende et devienne impossible à contenir par la suite.
Lors de la création d’un espace vert ou d’un réaménagement du jardin, mieux vaut privilégier des espèces inoffensives et éviter tout apport de terre contaminée par des fragments racinaires de cette herbe envahissante. Il existe plusieurs astuces simples à mettre en œuvre pour assurer la sécurité des animaux.
- Surveiller régulièrement les zones ombragées où la plante aime s’installer.
- Enlever immédiatement tout plant suspect dont la forme rappelle l’herbe aux goutteux.
- Empêcher le chien de tirer ou lécher les végétaux non identifiés pendant les balades.
- Installer des barrières temporaires autour des massifs récemment désherbés.
- Éduquer les enfants sur la reconnaissance de certaines plantes dangereuses pour les animaux.
Des visites régulières chez le vétérinaire favorisent également une meilleure prévention grâce à la surveillance de la santé animale globale du chien et au partage de conseils adaptés selon la région ou les conditions climatiques estivales.
Autres plantes de jardin à surveiller
Bien que l’herbe aux goutteux soit pointée du doigt pour sa toxicité, elle n’est pas la seule à présenter un danger. D’autres espèces ornementales présentes fréquemment dans les espaces verts exigent autant de prudence lorsque l’on possède un animal domestique amateur de longueurs de museau dans la pelouse.
À voirCompteur Linky : Enedis intensifie sa lutte contre la fraude aux boîtiers trafiquésOn compte parmi les principales sources d’intoxication : le muguet, le laurier rose, le ricin ou encore les bulbes de tulipes et de narcisses. Chacune de ces variétés produit des substances chimiques capables de provoquer des troubles similaires, voire plus graves selon la sensibilité du chien et la quantité ingérée.
- Muguet : responsable d’atteintes cardiaques et digestives sévères.
- Liseron des champs : pouvant engendrer des douleurs abdominales et vomissements.
- Laurier rose : reconnu comme cardiotoxique, même à faible dose.
- Ricin : sa graine contient la ricine, toxique mortelle pour le foie.
- Bulbes de tulipes ou de jonquilles : irritants majeurs pour l’estomac du chien.
Un repérage soigné des plantations allié à une nette limitation des accès demeure la stratégie la plus sûre pour maintenir la bonne santé d’un animal curieux et joueur. La période estivale, propice aux balades prolongées et aux jeux en extérieur, multiplie hélas les occasions d’ingestion involontaire de végétaux indésirables.
Sources
- https://www.actualnet.fr/cette-herbe-commune-de-nos-jardins-peut-empoisonner-votre-chien-cet-ete/
Crédit photo © DivertissonsNous