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Les IPTV illégales font perdre des millions d’euros aux diffuseurs et aux ayants droits, chaque année. La lutte contre ce piratage fait alors rage et 52 sites populaires rejoignent les rangs des plateformes contraintes de fermer.
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Une alternative aux offres qui coûtent cher
Bon nombre d’utilisateurs se tournent vers les IPTV illégales pour accéder à divers contenus. Pour cause, l’abonnement aux plateformes officielles coûte cher. Les consommateurs optent alors pour ces alternatives peu coûteuses pour faire des économies.
L’essor des IPTV illégales provient de l’augmentation des tarifs sur les plateformes de streaming. Par exemple, Netflix affiche une hausse d’environ 80 % sur une période de 10 ans. D’ailleurs, les prix ont encore augmenté, cette année, pour les États-Unis et la France. Et ce, après une augmentation en 2023.
De la même manière, Canal+ a augmenté le tarif pour l’accès aux chaînes sportives. Il faut payer jusqu’à 40 euros par mois pour accéder à certains programmes. Dans un contexte économique tendu, les utilisateurs préfèrent alors choisir les IPTV illégales afin d’économiser quelques euros par mois.
Une pratique illégale qui vous expose à des sanctions
Malgré les tarifs élevés des plateformes légales, le recours aux IPTV n’est pas sans risque. Les utilisateurs peuvent, en effet, faire des économies, mais s’exposent à des sanctions. Les autorités européennes luttent d’ailleurs contre ces alternatives illégales depuis quelques années.
Pour cause, les IPTV illégales sont à l’origine de millions d’euros de perte pour les ayants droits. Ainsi que pour les diffuseurs qui ont l’autorisation de proposer les contenus en les achetant aux propriétaires. La loi punit alors sévèrement les auteurs des services IPTV illégaux.
L’article 321-1 du Code pénal sanctionne le recours aux IPTV illégales d’une amende allant jusqu’à 375 000 euros. A cela s’ajoute une peine de prison de 3 ans. Cette pratique s’assimile à du recel de contrefaçon.
En 2023, la justice a prononcé 232 sanctions pénales à l’encontre des utilisateurs d’IPTV illégale. Le montant des amendes variait, à cette époque, de 90 à 1000 euros. Il faut alors faire très attention, car la loi punit aussi les utilisateurs, et non seulement les fournisseurs d’accès illégaux.
52 IPTV très populaires ajoutées à la liste de la Commission européenne
En 2025, la Commission européenne a publié sa nouvelle » liste de surveillance de la contrefaçon et du piratage « . Ce document, accessible à tout le monde, mentionne toutes les plateformes IPTV illégales qu’il faut absolument éviter.
Pour dresser cette liste, la Commission européenne a fait appel aux titulaires de droits d’auteur. Ces derniers ont communiqué les sites et les services IPTV qui posent un problème. Il faut toutefois noter que certaines plateformes citées peuvent contester la liste, si elles ne se reconnaissent pas comme pirates.
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Cette liste a pour objectif d’ » encourager les opérateurs et les propriétaires, ainsi que les gouvernements locaux et les autorités chargées de l’application de la loi, à prendre les mesures appropriées pour réduire le piratage en ligne « , d’après les informations données par le site TorrentFreak.
Le document dévoilé par la Commission européenne inclut des services IPTV très connus comme MagisTV. Certains sites de partage Torrent, à l’image de Rutracker.org sont aussi mentionnés. FitGirl, NSWDU ou encore Pirlo TV, des acteurs qui compromettent l’industrie des jeux vidéo, viennent compléter la liste.
En somme, 52 sites IPTV sont pointés du doigt par la Commission européenne, en 2025. S’ils ne contestent pas cette liste, toutes ces plateformes fermeront de manière définitive.
Crédit photo © DivertissonsNous
Source : Presse-Citron