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L’engouement pour les véhicules électriques en France connaît un ralentissement en 2025. Et ce, notamment en raison de la diminution significative des aides financières à l’achat. Heureusement, il en existe toujours.
« La transition menace même de caler »
Alors que des modèles populaires comme la Renault 5, la Citroën ë-C3 ou encore la Tesla Model Y continuent de séduire les automobilistes, le coût élevé reste un obstacle très important concernant leur achat. Pourtant, malgré un soutien public en forte baisse, certaines aides financières existent encore.
Elles sont rares, parfois complexes à comprendre, mais elles peuvent faire une réelle différence pour les foyers qui souhaitent vraiment franchir le pas. Si les coups de pouce ont diminué, c’est parce que le contexte budgétaire a bien changé.
D’après l’association de consommateurs UFC-Que choisir, les aides financières consacrées à l’achat de voitures électriques sont passées de 1,5 milliard d’euros en 2023 à 700 millions en 2025. Ce recul risque de freiner l’achat des véhicules électriques.
« La transition menace même de caler », s’inquiète l’UFC. L’un des freins majeurs reste le prix d’achat. Il faut dire qu’il se montre bien plus élevé que celui des voitures thermiques. Le tarif moyen d’un véhicule électrique neuf atteint 42 930 euros, contre 26 774 euros pour un modèle essence.
Des aides financières à connaître
Un écart difficile à combler, surtout pour les ménages aux revenus modestes. Une Peugeot e-208 électrique, par exemple, coûte jusqu’à 45 % plus cher que sa version essence. Malgré ce désavantage, le ministère de la Transition écologique assure maintenir une « politique d’incitation à l’achat de véhicules électriques », selon les propos recueillis par Actu.fr.
La première bonne nouvelle pour les acheteurs est que les véhicules électriques restent totalement exonérés du malus écologique. Cela inclut le « malus masse » et le « malus CO2 ». Il s’agit de taxes appliquées lors de la première immatriculation de certains véhicules thermiques.
Cette exonération concerne aussi les voitures fonctionnant à l’hydrogène ou avec une combinaison électricité/hydrogène. Il y a une autre aide financière. Il s’agit du bonus écologique. Ce dernier s’accorde pour l’achat d’un véhicule électrique neuf qui respecte un score environnemental minimal.
Ce score tient compte de l’empreinte carbone liée à la production du véhicule et à son transport jusqu’en France. Pour les ménages modestes, ce bonus peut atteindre 4 000 euros. Un site internet dédié permet de consulter la liste des véhicules éligibles.
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D’autres coups de pouce
Une autre aide financière de plus en plus envisagée reste le rétrofit. Il consiste à transformer un véhicule thermique en modèle 100 % électrique. Cette opération concerne les voitures de plus de cinq ans. Elle ouvre droit à une aide financière jusqu’à 5 000 euros.
Mais l’obtention de cette aide financière dépend de deux conditions. À savoir : le revenu fiscal du ménage et la distance domicile-travail. Les « gros rouleurs » et les foyers modestes restent les principaux bénéficiaires.
En revanche, en contrepartie, le véhicule ne peut pas se revendre avant d’avoir parcouru 6 000 kilomètres ou avant un an suivant la transformation. À côté de ces aides financières publiques, une autre subvention méconnue reste disponible via les constructeurs automobiles.
Il s’agit de la prime CEE (Certificats d’économie d’énergie), versée notamment par Renault, Stellantis, Volkswagen ou Toyota. Son montant varie entre 310 et 360 euros, selon les cas. Elle concerne l’achat de voitures électriques neuves. Actu.fr rapporte qu’elle s’ajoute au bonus écologique.
Crédit photo © DivertissonsNous