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En 2025, La Banque Postale poursuit sa transformation pour renforcer sa position sur le marché bancaire français. Tout en faisant face à une concurrence accrue des grandes banques traditionnelles et des néobanques.
La Banque Postale : la concurrence est féroce
Issue du groupe La Poste, La Banque Postale s’appuie sur un réseau étendu et une relation de proximité avec ses clients. Elle compte environ 10,1 millions de clients particuliers actifs et 308 000 clients personnes morales et acteurs publics locaux.
Depuis 2021, elle a engagé un plan stratégique visant à intégrer le top 3 des baromètres de satisfaction client à l’horizon 2025. Ce plan repose sur trois axes : prioriser, coopérer et piloter, avec une attention particulière portée à l’expérience client et à l’innovation digitale.
En 2024, La Banque Postale a enregistré des résultats financiers en progression. Soutenus par ses activités bancaires et assurantielles, malgré un environnement macroéconomique complexe.
Le paysage bancaire français en 2025 est dominé par quelques grands groupes. BNP Paribas reste en tête avec un produit net bancaire (PNB) de 50,4 milliards d’euros, suivi du Crédit Agricole (38,2 milliards), de la Société Générale (28,1 milliards).
Viennent ensuite la BPCE (25,7 milliards) et Le Crédit Mutuel (20,5 milliards). Ces institutions maintiennent leur position dominante grâce à une large gamme de services et une présence étendue sur le territoire.
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Elles détiennent ensemble deux tiers des parts de marché des banques de détail et commerciale en France. Les banques en ligne, qui ont connu une croissance rapide ces dernières années, traversent une période de turbulences.
Des évolutions et des révolutions
En France, des établissements comme ING, Orange Bank et Ma French Bank (filiale de La Banque Postale) ont annoncé leur fermeture ou leur retrait du marché français. Par ailleurs, les néobanques telles que Revolut et N26 cherchent à diversifier leurs offres.
Et ce, dans le but de fidéliser leurs clients et atteindre une rentabilité durable. Elles doivent transformer leur statut de deuxième banque » en devenant la principale banque de leurs clients. En proposant des produits tels que des livrets d’épargne par exemple.
Quant à La Banque Postale, 2025 sera une année de défis. En effet, un énorme changement est en vue pour une partie des 10,1 millions de clients particuliers de La Banque Postale.
L’établissement a ainsi informé ses usagers via leur espace en ligne de la mise en place d’une nouvelle convention de compte. Et elle sera effective au 1er juillet 2025.
La principale évolution concerne l’assurance moyens de paiement Alliatys. Elle couvre ainsi notamment les cartes bancaires, les chéquiers. Les clefs et les papiers en cas de perte ou de vol, en France comme à l’étranger.
Aussi, La Banque Postale a aussi annoncé des garanties étendues et une meilleure prise en charge, sans hausse de tarif. La Banque Postale propose actuellement deux formules d’assurance.
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La Banque Postale : un changement de taille pour ses clients
Alliatys, à partir de 24 € par an (30 € pour un compte joint), couvre les pertes ou vols de moyens de paiement (carte, chèque, application mobile). Elle inclut une assistance juridique.
Alliatys Plus, à 37 € par an (ou 46 € pour un compte joint), va plus loin en protégeant tous les comptes. Et ce, quelle que soit la banque, et rembourse également les effets personnels : clefs, papiers, smartphone, tablette. Appareil photo ou écouteur volés.
À noter que l’option Alliatys Plus Enfants, bien qu’elle ne soit plus commercialisée depuis janvier 2019, reste active pour les anciens souscripteurs (46 € par an, 55 € pour un compte joint). Mais ce n’est pas tout.
Les plafonds d’indemnisation vont se voir revalorisés. Ainsi, pour les clients Alliatys Plus, la prise en charge en cas de fraude ou de vol de carte bancaire passera de 3 000 € à 4 000 € par sinistre et par an.
Les clefs et papiers volés se verront désormais aussi couverts par Alliatys. Avec un plafond de 500 € par sinistre et par an — une garantie jusque-là réservée à Alliatys Plus.
Pour ces derniers, ce plafond passera à 800 € contre 500 € actuellement. Avec ces évolutions, La Banque Postale renforce sa protection sans impacter le prix des cotisations. Là où la sécurité des moyens de paiement reste une priorité pour de nombreux clients.
Crédit photo © DivertissonsNous
