Ces nouveaux plafonds de revenus à respecter pour continuer à toucher la pension de réversion en 2025

La pension de réversion change ses montants. En effet, en 2025, cette prestation versée aux retraités connaît une nouvelle hausse.

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La pension de réversion n’est pas attribuée automatiquement. Pour y prétendre, le conjoint survivant doit remplir certaines conditions, notamment en matière de revenus et les conditions changent en 2025.

Pension de réversion : ce que vous devez savoir

En France, la pension de réversion permet au conjoint survivant de percevoir une partie des droits à la retraite du défunt. Qu’il ait été ou non à la retraite au moment de son décès.

Ce mécanisme vise à garantir une continuité de ressources après la perte d’un partenaire. Mais le pourcentage reversé varie selon les régimes.

54 % pour les régimes de base du secteur privé, 60 % pour les complémentaires Agirc-Arrco, et 50 % dans la fonction publique. Certaines caisses libérales vont même jusqu’à proposer une réversion à 100 %.

Et ce, à condition que des cotisations spécifiques ont été versées en ce sens. Toutefois, ce droit se dit soumis à des critères de ressources stricts dans le régime général.

En clair, si les revenus du conjoint survivant dépassent un certain seuil, la pension peut être diminuée, voire supprimée. Depuis le début de l’année 2025, les plafonds ont fait l’objet de revalorisation. Et ce, pour tenir compte de l’augmentation du SMIC intervenue au 1er novembre.

Désormais, une personne seule ne doit pas dépasser 24 710 € de revenus annuels, soit environ 2 060 € par mois. Pour bénéficier de la pension de réversion sans réduction.

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Un système repensé en 2025

Ce plafond, en légère hausse par rapport aux 24 232 € de l’année précédente, s’applique à l’ensemble des ressources déclarées. Si les revenus dépassent cette limite, le montant de la pension se voit ajusté proportionnellement.

La pension de réversion permet à un conjoint survivant de percevoir une partie de la retraite de son époux(se) décédé(e). Depuis le 1ᵉʳ janvier 2025, les plafonds de revenus ont fait l’objet de revalorisation.

Pour en bénéficier, une personne seule ne doit pas dépasser 2 059,20 € brut mensuels. En cas de remariage, ce seuil passe à 3 294,72 € brut par mois, précise Émilie Touyeras, de la Carsat Centre-Ouest.

Cette prestation, comme d’autres aides sociales, se voit réévaluée chaque année. Pour tenir compte de l’évolution économique. Elle s’adresse uniquement aux couples légalement mariés.

En effet, le PACS et le concubinage n’ouvrent pas droit à la réversion. Autre condition incontournable, il faut se dire âgé(e) d’au moins 55 ans.

Les règles diffèrent selon les régimes de retraite. Pour la retraite de base (Carsat), la pension de réversion peut représenter jusqu’à 54 % de la retraite initiale du défunt.

Par exemple, si celui-ci percevait 1 000 €, le conjoint survivant pourrait toucher 540 €. En revanche, dans le régime complémentaire Agirc-Arrco, la réversion peut atteindre 60 %, soit 600 € pour une retraite initiale de 1 000 €, sans condition de ressources.

Pension de réversion : de nombreux changements pour 2025

Lorsque les revenus du demandeur dépassent les plafonds fixés par la Carsat, la pension se voit réduite à hauteur de l’excédent. L’ensemble des ressources personnelles se voit pris en compte.

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Il apparaît donc essentiel de signaler tout changement de revenus ou de situation familiale. À noter que pour la Carsat, un remariage n’annule pas le droit à la réversion, tant que les plafonds se voient respectés.

Ce n’est pas le cas pour la retraite complémentaire. Se remarier fait perdre ce droit, qui se voit alors transféré au nouveau conjoint. D’ailleurs, la pension de réversion ne se voit pas attribuée automatiquement.

En effet, il faut en faire la demande sur www.info-retraite.fr, ce qui permet d’alerter tous les régimes de retraite en une seule démarche. Il faudra fournir plusieurs pièces : acte de mariage, acte de décès, RIB, justificatifs de ressources (avis d’imposition).

Mais aussi les coordonnées du ou des régimes de retraite concernés. En cas de mariages multiples, chaque ex-conjoint peut demander une part de la pension.

Elle se verra donc répartie en fonction de la durée des mariages. Celui ou celle ayant été marié(e) le plus longtemps percevra la part la plus importante. Et les ex-conjoints disposent d’un an pour faire valoir leurs droits.

Crédit photo © DivertissonsNous


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