Les gagnants et les perdants avec les réformes sur la retraite, le gaz et les impôts en 2025

De nombreux changements sont entrée en vigueur en ce début d'année. Retraite, énergie, etc. Qui sont les plus lésés ?

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Comme chaque début d’année, l’entrée en vigueur de nombreuses réformes marque le début de cette année 2025. Ces changements auront un impact direct sur le budget des foyers français. Retraite, aides sociales, logement, énergie… Ce sont autant de secteurs qui connaîtront des changements importants. Mais qui seront les gagnants et qui seront les perdants ? Le Journal des Seniors. 20 minutes nous éclaire sur la question.

Augmentation des pensions de retraite

La revalorisation des pensions de retraite est plutôt une bonne nouvelle en ce début d’année 2025. Les pensions de retraite de base augmentent de 2,2 %. Comme l’indique le média, un retraité qui touche 1. 470 euros nets par mois verra donc sa pension grimper à 1. 502 euros.

Par ailleurs, l’Allocation de Solidarité aux Personnes Âgées (Aspa) augmentera de la même manière. En effet, elle grimpera de 1. 011,06 euros à 1. 034,28 euros bruts par mois pour une personne seule.

Pour qui l’augmentation des pensions de retraite sera-t-elle bénéfique ?

  • Les retraités à revenus modestes ou moyens bénéficieront d’une aide non négligeable.
  • En revanche, les retraités percevant une pension de retraite supérieure au plafond de revalorisation pourraient trouver cette hausse insuffisante au regard de leurs dépenses.

Impôts et aides sociales

Les Français ne connaîtront pas de changement de prix majeurs pour leurs impôts en 2025. Toutefois, quelques ajustements pourraient couter un prix sur leur budget.

La revalorisation du Plafond Annuel de la Sécurité sociale (PASS) à 47. 100 euros impacte les cotisations sociales et certaines prestations.

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Par ailleurs, les allocations familiales et la prime à la naissance imposent désormais une résidence prolongée. En effet, le prix a payer est de résider désormais au moins 9 mois par an en France, contre 6 mois auparavant.

Des changements pour qui ?

  • Les familles qui vivent en France de manière stable ne subiront aucun impact.
  • Les expatriés ou les familles qui vivent dans plusieurs pays pourraient perdre l’accès à ces aides.

Hausse du prix du gaz

Depuis que les tarifs réglementés du gaz ont pris fin au 30 juin 2023, la Commission de Régulation de l’Énergie (CRE) publie tous les mois un prix repère de vente de gaz naturel. Ainsi, le prix repère moyen de vente du gaz a augmenté depuis le 1ᵉʳ janvier 2025 par rapport à décembre 2024.

Les prix pour la cuisson et l’eau chaude augmentent de 0,141 euro/kWh à 0,146 euro/kWh. Soit une hausse d’environ 4,3 % entre décembre 2024 et janvier 2025.

Par ailleurs, le prix moyen du kilowattheure (kWh) pour le chauffage est de 0,11845 euro TTC, contre 0,11237 euro TTC en décembre 2024. Soit une hausse d’environ 5,41 % entre décembre 2024 et janvier 2025.

Pour les foyers qui se chauffent au gaz, cela représente une augmentation de prix significative, notamment en plein hiver.

Vous l’aurez compris, les consommateurs devront adopter des gestes pour limiter leur consommation et envisager des solutions alternatives comme les systèmes de chauffage plus performants ou les aides à la rénovation énergétique.

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Comment limiter l’impact ?

  • Pensez à isoler votre logement. En effet, une meilleure isolation réduit la consommation d’énergie et donc les prix.
  • Profitez des aides comme MaPrimeRénov’.  Même si certaines conditions changent, ces dispositifs restent non négligeables pour remplacer une chaudière ou améliorer votre habitat.

Le secteur du logement

Le secteur immobilier connait lui aussi des changements importants en ce début d’année 2025. Et, surtout avec l’interdiction aux propriétaires de mettre en location des logements avec un diagnostic de performance énergétique (DPE) de classe G.

Le prix à payer pour les propriétaires sera d’entreprendre des rénovations pour rester en conformité avec la loi.

D’autre part, le dispositif MaPrimeRénov’ durcit ses conditions d’attribution. En effet, les aides pour les ménages modestes chutent de 70 % à 50 % des travaux financés.
Par ailleurs, les propriétaires aisés voient leur taux d’aide chuter de 30 % à 10 %. Ce qui rend donc les prix de certaines rénovations plus élevés.

Quels sont les impacts ?

  • Les propriétaires de logements à louer énergivores devront donc investir pour rester compétitifs.
  • Les locataires pourraient profiter d’un parc immobilier plus performant. Toutefois, ils risquent de subir une hausse du prix des loyers.

Crédit photo © DivertissonsNous


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