Qui va payer des impôts sur ses intérêts en 2025 ? Entre livrets réglementés et comptes bancaires, les règles diffèrent. Votre PEL ajoute une couche de subtilité.
Impôts 2025 : livrets, comptes et PEL, qui paie quoi ?
Ainsi, les livrets réglementés restent à part. Les intérêts du Livret A, du LDDS, du LEP et du Livret Jeune sont exonérés d’impôt et de prélèvements sociaux. En pratique, aucune ligne imposable n’apparaît pour ces produits dans votre déclaration. En bref, vous gardez la totalité des intérêts crédités.
En revanche, les comptes sur livret bancaires et « super livrets » sont imposés. Par défaut, la banque prélève le PFU de 30 % au fil de l’eau : 12,8 % d’impôt sur le revenu et 17,2 % de prélèvements sociaux. Vous pouvez opter plus tard pour le barème progressif, si cela vous avantage. De plus, un acompte peut être dispensé sous conditions de revenus.
Désormais, 2025 ne change pas la nature de ces règles, mais leur application concrète compte. Ainsi, c’est la date de crédit des intérêts en 2024 qui déclenche l’imposition, puis la déclaration au printemps 2025. Par conséquent, les mouvements réalisés fin 2024 figurent sur l’Imprimé fiscal unique reçu début 2025. Pensez à vérifier les montants reportés automatiquement.
« Tous vos intérêts ne subissent pas le même traitement fiscal, et c’est là que se joue votre facture 2025. »
PEL ouverts avant et après 2018 : ce que la date change
Depuis 2018, un PEL est imposé dès la première année. Concrètement, la banque applique le PFU 30 % sur les intérêts versés ; vous pouvez choisir le barème lors de la déclaration. Aussi, les prélèvements sociaux à 17,2 % s’appliquent chaque année. Ce cadre rend la fiscalité plus lisible pour les nouveaux plans.
À lirePEL : 3,2 millions de comptes fermés automatiquement dès 2026, vérifiez si le vôtre est concernéPour les plans plus anciens, la règle est différente. Un PEL ouvert avant 2018 reste exonéré d’impôt sur le revenu jusqu’à sa 12e année, avec prélèvements sociaux chaque année. Au-delà de 12 ans, l’impôt s’applique par défaut via le PFU, sauf option pour le barème. Ainsi, la date d’ouverture détermine votre charge fiscale réelle.
- Livret A, LDDS, LEP, Livret Jeune : intérêts non imposables.
- Comptes sur livret bancaires : PFU 30 % par défaut.
- PEL ouvert avant 2018 : IR après 12 ans seulement.
- PEL ouvert depuis 2018 : imposition dès la première année.
- Option barème possible, avec dispense d’acompte sous conditions.
Calendrier 2025, acomptes et dispenses
Ensuite, vérifiez les dates de crédit d’intérêts sur vos relevés 2024. Les banques envoient l’IFU début 2025, ce qui facilite le contrôle des montants. Par conséquent, vous validez ou corrigez la pré-déclaration au printemps. Aussi, gardez vos attestations de taux et d’acomptes pour justifier vos choix.
Au Crédit Mutuel, le Livret Bleu reprend les règles du Livret A. Son plafond atteint 22 950 € et ses intérêts restent non imposables en 2025.
Par ailleurs, une dispense d’acompte peut s’appliquer pour les intérêts imposables. Elle dépend d’un revenu fiscal de référence sous un seuil légal et d’une attestation transmise à la banque dans les temps. Ainsi, vous évitez l’avance de 12,8 %, tout en restant redevable selon votre choix fiscal final. De plus, cela améliore la trésorerie des petits épargnants.
Le CEL suit, lui, une logique proche du plan épargne logement selon sa date d’ouverture. Les intérêts des CEL récents entrent dans le PFU, comme les comptes sur livret. Ceux ouverts avant 2018 bénéficient d’une exonération d’impôt, avec les prélèvements sociaux. En bref, la date d’ouverture reste la clé.
Option pour le barème : quand l’activer, quand s’abstenir
Si votre tranche marginale est faible, le barème peut battre le PFU pour un PEL. Ainsi, l’option globale sur les revenus de capitaux mobiliers devient intéressante. Par conséquent, simulez les deux régimes avant de valider votre déclaration. Aussi, comparez après abattements et crédits d’impôt éventuels.
En revanche, si vous êtes imposé dans une tranche élevée, le PFU simplifie la vie. Les revenus restent imposés à 12,8 %, sans surprise au moment du solde. De plus, l’acompte déjà prélevé limite les régularisations. Vous gagnez en lisibilité budgétaire durant l’année.
Arbitrer ses placements au début de 2025
Ainsi, conservez vos livrets réglementés pour la poche liquide du foyer. Leur fiscalité est claire et leur disponibilité immédiate. Pour l’épargne de précaution, privilégiez la stabilité et la simplicité. En bref, gardez une marge de sécurité adaptée à trois mois de dépenses.
Au Crédit Agricole, l’offre Carré Bleu s’inscrit dans l’épargne logement. Le montage évoque un versement unique de 6 000 € à 24 000 €, par multiples de 3 000 €, ou 37 500 € sur 4 ans.
À lirePEL : impôts sur les intérêts, dès la 1re année ou après 12 ans selon la date d’ouverture ?Ensuite, ajustez le reste selon votre horizon et votre fiscalité personnelle. Le plan épargne logement peut servir un projet précis, mais son cadre fiscal change avec l’âge du contrat. Par conséquent, vérifiez l’année d’ouverture de votre PEL avant de verser à nouveau. Aussi, conservez vos relevés pour suivre l’arrivée du cap des 12 ans.
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