Pendant les fêtes, les urgences cardiaques montent d’un cran. Les toasts, les bulles et le saumon fumé s’invitent à table, et le cœur encaisse. Cette période festive appelle donc à la vigilance, sans alarmer ni culpabiliser.
Fêtes et infarctus : ce que montrent les équipes
Les cardiologues rapportent un pic d’admissions autour de Noël et du Nouvel An. Le froid, le stress des déplacements et les excès de sel jouent ensemble. Le saumon fumé, les charcuteries et les plats très salés tirent la tension vers le haut. Ainsi, un terrain fragile bascule plus vite vers l’infarctus.
L’alcool accentue ce risque, car il peut déclencher des arythmies. Le cœur bat alors plus vite et de façon irrégulière, surtout après plusieurs verres. De plus, la déshydratation liée aux boissons alcoolisées augmente la viscosité du sang. Un apéritif prolongé, ou un plateau de saumon salé, pèse donc plus qu’on ne croit.
Les personnes hypertendues, diabétiques, fumeuses ou déjà suivies en cardiologie restent les plus exposées. Les trajets, les heures décalées et l’oubli de médicaments s’ajoutent au tableau. Par conséquent, le moindre signal doit alerter plus tôt. Le saumon du réveillon ne pose pas problème en soi, mais la portion et l’ensemble du menu comptent.
« Pendant les fêtes, le cœur n’aime ni l’excès de sel ni l’alcool ; mieux vaut doser le plaisir et garder ses repères. »
Ce que vivent les soignants sur le terrain
Les équipes décrivent des appels plus tardifs, car la gêne est d’abord minimisée. Or, chaque minute compte quand une artère se bouche. Il faut composer le 15 ou le 112 sans attendre, même la nuit. En revanche, se rendre seul en voiture retarde la prise en charge.
À lireSaumon fumé: le meilleur pour les fêtes à 4 € noté 18/20 selon 60 Millions de ConsommateursLes symptômes commencent parfois pendant le dîner, quand l’alcool et le sel s’additionnent. La fameuse « holiday heart » survient alors, avec palpitations et essoufflement. Ainsi, une douleur thoracique oppressante, qui irradie, impose l’alerte immédiate. Le saumon et le champagne ne doivent jamais masquer le signal.
- Fixez un nombre de verres et alternez avec de l’eau.
- Réduisez le sel visible et les aliments très salés.
- Gardez vos traitements à portée, même en voyage.
- Écoutez les signaux : douleur, souffle court, nausées.
- Appelez le 15/112 dès les premiers signes.
Repères nutritionnels pour un réveillon serein
Le saumon fumé peut rester au menu, mais en petite portion. Servez-le avec des crudités et un filet de citron, plutôt qu’avec du beurre salé. De plus, espacez les toasts et buvez de l’eau régulièrement. Vous gardez le plaisir, tout en réduisant la charge pour le cœur.
Côté boissons, fixez une limite avant la soirée. Prenez le temps entre chaque verre, puis mangez en parallèle. Ainsi, l’alcool monte moins vite et la fréquence cardiaque s’emballe moins. Le duo alcool et saumon salé demande donc une vraie mesure.
Le lendemain, restez à l’écoute : fatigue anormale, oppression, palpitations exigent du repos. Évitez les efforts soudains, comme porter de lourdes charges. En bref, reprenez doucement l’activité dans les 24 à 72 heures. Un menu plus léger que la veille aide le cœur à récupérer.
Signaux d’alerte à ne pas ignorer
Une douleur thoracique oppressante, qui dure ou revient, impose d’appeler. La douleur peut aller vers le bras, la mâchoire, ou le dos. Des sueurs, des nausées et un essoufflement renforcent l’alerte. Aussi, chez les femmes, des symptômes plus discrets restent possibles.
Restez assis, calmement, en attendant les secours. Avertissez une personne proche si vous êtes seul. Par conséquent, ne prenez pas la route et ne minimisez pas la douleur. Suivez les consignes déjà données par votre médecin traitant.
Traitements de fond : gardez le cap pendant les fêtes
Les traitements du cœur protègent surtout dans les périodes à risque. Un oubli sur plusieurs jours peut relancer la tension et déstabiliser les artères. Préparez une boîte pour le séjour et mettez une alarme. Le saumon du repas n’efface pas une dose manquée.
L’alcool favorise l’oubli, d’où l’intérêt d’un rappel sur le téléphone. En voyage, prenez une marge de comprimés et la dernière ordonnance. Ainsi, vous pouvez dépanner une pharmacie de garde si besoin. Le cœur aime la régularité, même le 31 au soir.
À lireSaumon fumé de Noël : la recette express du carpaccio aux betteraves multicolores qui régale les FrançaisEn cas d’effet gênant, parlez-en, sans arrêter seul un traitement. Le pharmacien peut aider à repérer une interaction ou un faux pas. De plus, un avis rapide évite bien des frayeurs inutiles. Le saumon, pris avec mesure, reste compatible avec ces bonnes pratiques.
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