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Un local d’école resté vide depuis des années vient de retrouver des voix. Pas celles d’une classe, mais celles d’une famille cherchant un toit pour passer l’hiver. L’affaire s’envenime, car la mairie a coupé l’eau et l’électricité.
Un local scolaire laissé vide, une famille à l’abri précaire
Selon les informations disponibles, le lieu était fermé depuis longtemps. Les parents y ont trouvé un refuge minimal pour leurs trois enfants. Ainsi, ils ont sécurisé une pièce propre et sèche, avec peu de moyens. La famille a signalé ne pas avoir d’autre solution immédiate.
La municipalité a réagi vite en coupant les fluides. Ce geste se veut dissuasif, disent des élus dans des cas comparables. Pourtant, il fragilise des mineurs déjà éprouvés. La famille se retrouve sans eau courante, ni lumière.
Le local n’accueillait plus d’élèves ni d’activités. De plus, il servait parfois de débarras et restait inoccupé. En revanche, la sécurité des lieux reste une préoccupation constante. La famille affirme avoir gardé l’endroit propre et rangé.
« Nous n’avons pas demandé de privilège, seulement un peu de répit. »
Coupures de fluides, santé et droits en question
Sans eau, l’hygiène se complique pour des enfants. Ainsi, les douches, la vaisselle et le linge deviennent un casse-tête. La nuit, l’absence d’électricité pèse sur le sommeil et la sécurité. La famille se dit inquiète pour la santé des petits.
À lireEuroMillions: elle gagne 172 millions d’euros puis perd toute sa famille pour une raison hallucinanteDes juristes, dans des affaires similaires, jugent ces coupures discutables. Cependant, chaque situation possède ses pièces et ses délais. Par conséquent, un juge peut trancher sur l’occupation et les moyens coercitifs. La famille veut éviter l’escalade et demande un rendez-vous.
- Local d’école inoccupé depuis longtemps, rouvert pour un abri minimal.
- Coupure de l’eau et de l’électricité décidée par la mairie.
- Présence de trois enfants; enjeux de santé et de scolarité.
- Procédure d’expulsion possible, avec décision d’un juge.
- Médiation proposée pour une solution d’hébergement temporaire.
Procédure, médiation et cadre légal
Une expulsion passe, en principe, par une procédure devant un juge. Ainsi, l’huissier, les délais, puis les forces de l’ordre interviennent. Ce parcours peut prendre du temps selon la saison. La famille peut, durant ce temps, demander un hébergement.
Le numéro 115 reste la porte d’entrée de la mise à l’abri. De plus, l’aide sociale à l’enfance évalue la situation des mineurs. Aussi, une association locale peut accompagner un dossier DALO. La famille cherche un relogement provisoire proche de l’école.
La scolarité reste un repère pour les enfants. Ainsi, la continuité pédagogique limite le stress et les retards. Désormais, la mairie et l’académie peuvent dialoguer sur des aménagements. La famille accepte un hébergement s’il reste accessible.
Solidarités de voisinage et sécurité des lieux
Des riverains proposent parfois des repas et du linge chaud. Ainsi, un réseau spontané se met en place autour des enfants. En revanche, la collecte d’appareils électriques doit se faire avec prudence. La famille demande surtout des solutions stables et sûres.
Les pompiers peuvent vérifier les risques d’incendie et d’évacuation. Ainsi, une visite technique réduit les dangers immédiats. Pourtant, cette expertise n’autorise pas une occupation illimitée. Elle favorise un dialogue factuel entre parties.
Vers un dialogue possible entre mairie et voisins
Une table ronde peut apaiser la tension. Ainsi, la mairie expose ses contraintes et ses assurances. De plus, des services sociaux proposent une mise à l’abri temporaire. La famille s’engage à quitter le site dès qu’un hébergement ouvre.
Des habitants redoutent un précédent pour d’autres bâtiments. Pourtant, une solution négociée montre que la loi s’applique. Aussi, la protection des mineurs guide les décisions locales. Chacun veut éviter un drame évitable en période froide.
À lireSa famille reçoit les cendres d’un inconnu après avoir été déclaré mort par erreurLa prochaine étape pourrait être une audience ou une médiation. Ainsi, un calendrier précis éviterait la nuit dehors pour des enfants. Par conséquent, une chambre transitoire proche de l’école ferait consensus. La famille espère un toit digne et une sortie apaisée.
Crédit photo © DivertissonsNous