Mort d’Émile : 2 nouvelles pistes sérieuses après la garde à vue de son grand-père

La mort d'Émile demeure toujours un mystère. Après la garde à vue de son grand-père, deux pistes sont envisagées.

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Hameau du Haut-Vernet, dans les Alpes-de-Haute-Provence, à l’été 2023. Au sein de la maison familiale, les Vedovini constatent avec stupeur l’absence puis la mort d’Émile. Deux ans après, l’enquête continue avec deux pistes sérieuses.

Mort d’Émile : qu’a-t-il bien pu se passer ?

Âgé de deux ans et demi, Émile, curieux et débrouillard, aurait-il échappé à la vigilance des adultes pour s’aventurer seul dans la nature alentour, inconscient du danger ? Très vite, d’importants moyens se disent mobilisés.

Drones, hélicoptères, brigades de gendarmerie et habitants du village, familiers du terrain. Tous participent à une battue de grande ampleur.

Pendant plusieurs semaines, les sentiers autour du Haut-Vernet se voient scrutés au peigne fin. D’autres pistes sont également envisagées. Mais malgré l’ampleur des recherches, l’enquête stagne.

Jusqu’au 30 mars 2024, lorsque le sort de l’enfant bascule à nouveau : une randonneuse découvre, sur un chemin, un crâne et des ossements. L’analyse est formelle : il s’agit bien des restes d’Émile.

L’enquête est alors relancée. Près d’un an après la disparition du garçon, les investigations prennent un nouveau tournant et les enquêteurs saisissent une jardinière placée près de la chapelle du Haut-Vernet.

Quelques jours plus tard, les grands-parents maternels d’Émile, ainsi que deux de leurs enfants, sont placés en garde à vue pour homicide volontaire et recel de cadavre. Des perquisitions sont menées à leur domicile.

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Les grands-parents impliqués ?

Et un véhicule ainsi qu’une remorque se disent saisis par les enquêteurs après la mort d’Émile. Mais cette garde à vue n’aboutit à aucune mise en examen et après 48 heures, les membres de la famille se voient relâchés, faute d’éléments suffisamment probants.

Le 27 mars, le procureur de la République d’Aix-en-Provence, Jean-Luc Blachon, s’exprime publiquement et fait d’importantes révélations. Selon lui, les ossements retrouvés n’étaient pas là depuis longtemps : ils auraient fait l’objet d’un déplacement peu avant leur découverte.

Autre élément troublant : le corps d’Émile ne s’est pas décomposé dans ses vêtements. Ce qui suggère qu’il n’est pas resté au même endroit durant toute la période de sa disparition.

Le crâne, quant à lui, présente des traces évoquant un violent traumatisme facial. Autant d’indices après la mort d’Émile qui renforcent la piste d’une intervention humaine dans la mort de l’enfant.

La date de la découverte intrigue également : les ossements ont fait l’objet d’une quête le 30 mars, à la veille du dimanche de Pâques. Or, la famille d’Émile se dit connue pour sa foi catholique profonde.

Certains enquêteurs s’interrogent : le choix de cette date pourrait-il être un message ? Le meurtrier aurait-il volontairement attendu cette période symbolique pour rendre les restes de l’enfant à ses proches, comme une forme de réconfort morbide ?

Mort d’Émile : des nouvelles pistes sérieuses envisagées

Les premières expertises après la mort d’Émile ont révélé un fait troublant : ni les ossements ni les vêtements d’Émile ne reposaient dans leur état initial. Selon les enquêteurs, tout porte à croire que son corps a fait l’objet d’un déplacement, et qu’il n’a pas fait l’objet d’une décomposition dans ses habits.

En clair, une intervention humaine est hautement probable. Reste à déterminer s’il s’agit d’un accident dramatique… ou d’un acte volontaire.

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À ce stade, aucune de ces pistes ne se dit écartée, rappelle RTL, et l’enquête s’oriente vers un possible tournant. En mars 2025, un nouveau rebondissement a relancé l’affaire : quatre membres de la famille Vedovini ont fait l’objet d’un placement en garde à vue.

Parmi eux, Philippe et Anne Vedovini, les grands-parents maternels d’Émile, présents au moment de sa disparition. Ainsi que deux de leurs enfants.

Entendus pour homicide volontaire et recel de cadavre, ils ont finalement fait l’objet d’un relâchement, sans poursuites immédiates. Mais l’enquête ne se veut pas terminée.

Le procureur de la République d’Aix-en-Provence, Jean-Luc Blachon, l’a confirmé, les expertises introduisent la probabilité de l’intervention d’un tiers dans la disparition et la mort d’Émile Soleil.

La piste familiale, bien qu’aucune charge n’ait fait l’objet d’une retenue pour l’instant, reste ouverte, a-t-il précisé. Depuis ces auditions, de nouveaux témoignages se voient ajoutés au dossier.

Notamment concernant les véhicules présents ce jour-là et les bornages téléphoniques. Autant d’éléments susceptibles d’éclairer ce drame encore inexpliqué.

Crédit photo © Screenshot TV


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