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Cela fait plusieurs années déjà que l’affaire Xavier Dupont de Ligonnès ne cesse de faire parler d’elle. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle continue de fasciner, mais aussi d’intriguer. De son côté, la sœur du fugitif s’est livrée sur le sujet.
La sœur de Xavier Dupont de Ligonnès évoque l’affaire
C’est en avril 2011 qu’une découverte macabre a eu lieu. Les forces de l’ordre ont découvert cinq corps ensevelis sous la terrasse de la famille de Xavier Dupont de Ligonnès, à Nantes. Depuis, les enquêteurs s’efforcent de reconstituer le déroulé de ce drame.
De façon officielle, les victimes sont Agnès, l’épouse de Xavier Dupont de Ligonnès, ainsi que leurs quatre enfants : Arthur, Thomas, Anne et Benoît. Officiellement, le père de famille, introuvable depuis cette découverte, reste le principal suspect.
En revanche, un nouveau rebondissement vient semer le doute. Christine Dupont de Ligonnès, la sœur du fugitif présumé, a fait des révélations plus que surprenantes. Engagée depuis plusieurs années dans une défense active de son frère, elle tient un blog consacré à l’affaire.
Elle publie régulièrement des textes remettant en cause la version officielle des forces de l’ordre. Dans un long billet publié en février 2024, elle revient avec force détails sur un point sensible : l’identification des corps retrouvés.
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Selon la sœur de Xavier Dupont de Ligonnès, il est tout simplement impossible d’affirmer qu’il s’agissait d’Agnès et de ses enfants. Elle a écrit : « Les corps exhumés que l’on peut voir sur ces photos n’étaient pas identifiables visuellement ».
Une théorie évoquée
Avant d’ajouter : « Ce qui signifie qu’en avril 2011, si un proche de la famille avait pu les voir avant la crémation, il n’aurait pas pu reconnaître Agnès, Arthur, Thomas, Anne ou Benoît dans aucun de ces corps ».
C’est un constat fait, selon la sœur de Xavier Dupont de Ligonnès, après une relecture attentive des clichés pris par les forces de l’ordre au moment de la découverte des dépouilles. Des photographies qu’elle a pu consulter à nouveau, plusieurs années après les faits.
L’un des éléments qui alimente ses soupçons concerne l’état de dégradation des corps. Elle reconnaît que les photos ont été prises « par des policiers, devant de nombreux témoins ». Et qu’il n’est donc pas question de contester leur authenticité.
Mais c’est bien l’aspect des corps qui lui semble problématique. « On ne peut pas attribuer de telles transformations physiques au travail de la chaux vive, qui de plus se trouvait surtout à l’extérieur des enveloppes des corps, et non pas directement en contact. Comment expliquer ces dissemblances ? », a-t-elle questionné.
Une conclusion surprenante
La sœur de Xavier Dupont de Ligonnès va plus loin encore. Elle a dévoilé son hypothèse : « L’explication qui est de loin la plus probable et la plus raisonnable pour la non-ressemblance des corps, c’est que ces personnes exhumées en avril 2011 n’étaient pas Agnès et ses enfants ».
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Elle évoque alors la possibilité d’une manipulation. La principale intéressée avance que « il est beaucoup plus facile d’interférer sur des échantillons de laboratoire que de transformer […] les caractéristiques morphologiques des corps de personnes décédées ».
Mais ce n’est pas tout. Elle remet également en cause l’analyse ADN qui a permis d’identifier officiellement les victimes. « Ces photos prouvent donc que l’identification par l’ADN a été faussée », affirme la sœur de Dupont de Ligonnès.
La sœur de Xavier Dupont de Ligonnès a alors conclu avec certitude : « Ce que nous pouvons affirmer avec force, preuves à l’appui, c’est qu’Agnès, Arthur, Thomas, Anne et Benoît n’ont pas été tués et enterrés sous la terrasse en avril 2011″. Une conclusion qui en a choqué plus d’un.
Crédit photo © Screenshot TV
